Pascal Bodjona : «Le débat est ouvert. Mais l’avenir d’un homme est guidé par son créateur»

Politique

Publié le lundi 8 fevrier 2016 | Telegramme 228

© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Premier bain de foule de Pascal Bodjona, quelques heures après sa remise en liberté
Lomé, le 06 février 2016. Agoè-Cacaveli. Domicile de l`ex Directeur de cabinet de Faure Gnassingbé et ancien ministre de l`Administration territoriale, Pascal Akoussoulèlou Bodjona. Ce dernier a tenu à remercier tous ceux qui ont travaillé pour sa remise en liberté.

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Le Cmdt Olivier Amah évoque le dossier Pascal Bodjona.

- 25/8/2014

Dans le dossier

Inculpation de Pascal Bodjona dans l`affaire d`escroquerie de l`Emirati Abass El Youssef

Depuis le 21 août 2014, suite à une convocation d’un juge de la Cour d’appel de Lomé, Pascal Bodjona, ancien ministre de l’Administration territoriale et ancien bras droit du président Faure Gnassingbé, impliqué dans une affaire d’escroquerie dite internationale, s’est vu déposer à la prison de Tsévié. Mais depuis ce samedi, cette incarcération a pris fin avec la libération d’office de l’homme.

Une fois hors des grilles l’homme qui est aussitôt rentré chez lui dans cette journée de samedi a livré ses premières impressions à la presse. « Il a plu à un juge guidé certainement pas par la volonté du législateur de me convoquer et de me déposer le 21 août 2014 à Tsévié, il a plu de prononcer aujourd’hui une ordonnance portant libération d’office. J’en prends acte… Je viens d’arriver. Je vous donne la conviction, le sentiment que le débat est ouvert. Mais l’avenir d’un homme est guidé par son créateur », ce sont là des mots forts dont il est le porteur.

On se rappelle encore que le 3 février dernier, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel avait pourtant rejeté la requête de son conseil qui demandait la confrontation de la violation de ses droits.
Malgré sa libération, le même dossier sera le 10 février prochain à nouveau devant la Cour de justice de la CEDEAO qui déjà le 24 avril 2015, avait ordonné à l’Etat togolais d’organiser rapidement un procès ou de le libérer s’il manque suffisamment de preuves. Il et à rappeler que malgré sa libération, l’instruction du dossier se poursuit.

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