Un sommet peut en cacher un autre. Alors que le président « normal » François Hollande recevait les dictateurs africains dans le cadre du sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurit...é en Afrique, la First Girl Friend de France, Valerie Trierweiler, elle aussi mobilisait au musée d’Orsay les Premières dames d’Afrique contre les violences sexuelles faites aux femmes dans les conflits. L’occasion pour les First Ladies d’attirer l’attention et dénoncer les viols systématiques, un crime de guerre souvent ignoré en zone de guerre. Elles étaient nombreuses à répondre à l’appel de la compagne de Hollande : Dominique Ouattara de la Côte d’Ivoire, Sylvia Bongo du Gabon, Antoinette Sassou N’guesso du Congo, Aminata Kéita du Mali, Patience Jonathan du Nigeria, Marème Fall Sall du Sénégal, Hinda Deby Itno du Tchad, Chantal Compaoré du Burkina Faso, Chantal Biya du Cameroun, Chantal de Souza Yayi du Bénin, Zineb Yahya Jammeh de la Gambie, Hadja Djéné Condé de la Guinée, Hadidja Aboubacar Ikililou Dhoinine (Union des Comores) etc.
Comme toujours le Togo a brillé par une absence très remarquée à ce sommet. Ce n’est pourtant pas celle ou celles qui doivent représenter notre pays qui manquent. Tout laisse à penser que nous autres ne sommes pas intéressés par la problématique de la violence sexuelle faite aux femmes. Il est vrai que le Togo n’est pas en conflit. Mais il n’en demeure pas moins que notre pays est touché par le fléau. Selon une étude réalisée en 2010 par le ministère de la Promotion de la femme, 93% des femmes sont victimes de violences sexuelles. Une raison suffisante pour que le Togo de s’implique davantage dans ces initiatives. Malheureusement, on est aux abonnés absents.
Le jeune président a le pouvoir, il a de l’argent, il est beau, enfin ça dépend, toute chose que désire une femme chez un homme. Il suffit de baisser le regard autour de lui…Mais qu’est-ce qui l’empêche de mettre la corde au cou ?
Quotidien Liberte.