Le pouvoir de Faure Gnassingbé est réellement déterminé à s’enliser dans la forfaiture, le déni de justice et la force brute.
Ce que nous allons narrer à l’instant, est plus que saisissant de ce que ce régime est réellement aux abois au point il où il joue désormais sa survie.
Alors que le mercredi dernier, le ministre Bodjona a fait appel de l’inculpation abusive dont il a fait l’objet, pour la deuxième fois, de la part du même juge et pour la même affaire, les despotes du système actuel refusent d’entendre raison.
Ils viennent à nouveau d’envoyer, ce lundi à 17heures, une nouvelle convocation à Pascal Bodjona pour comparaître le jeudi à 9h30 devant le juge d’instruction.
Un flagrant déni de justice !!!!! Une forfaiture, une vraie !!!
Mais ce que le public ne sait pas, c’est que ce lundi même, à 7h25 mn, les avocats de Pascal Bodjona ont déposé sur la table du juge d’instruction, une requête qu’il se doit de soumettre impérativement à la chambre d’accusation qui devra se prononcer sur les points de droit soulevés par ladite requête.
En lieu et plus d’une telle démarche orthodoxe, le juge a plutôt été instruit de faire fi de ce recours de droit pour envoyer grossièrement une convocation à Pascal Bodjona. Qui dit mieux ?
C’est cela le Togo de Faure Gnassingbé et sa justice. L’on foule tout au pied, l’on met toutes les institutions de la République par terre juste par souci de survie politique.
Il s’agit là des réactions instinctives et grossières qui rappellent les méthodes de gouvernance des siècles primaires.
Que se passe-t-il réellement dans la fratrie pour que les gens perdent la tête jusqu’à ce niveau ? Où veut-on réellement amener le Togo avec cette permanente navigation à vue ?
Comment peut-on s’expliquer qu’un juge d’instruction puisse se faire son propre juge au point de refuser à un justiciable un recours qui lui est bien reconnu par la loi ?
Faut-il rappeler au bon souvenir de nos lecteurs que c’est vendredi seulement que la chambre d’accusation de la cour d’appel a confirmé la détention arbitraire de Pascal Bodjona en procédant purement et simplement à l’annulation de toute la procédure qui a conduit à son arrestation et à sa détention pendant 7 mois !
Au lieu de penser à réparer un tel tort causé à un honnête citoyen, les mains noires ont choisi plutôt la voie de la perdition juridique.
Ils ont donc pris un raccourcis juridiquement insoutenable pour l’inculper à nouveau et ce au mépris total des prescrits de la loi. Et le fait qu’il ait choisi d’utiliser des recours légitimes leur fait perdre la tête, alors là complètement.
Comment peut-on conduire tout un peuple en instaurant une telle insécurité judiciaire dans le pays ?
C’est donc vrai que ce pouvoir avoue à la face du monde qu’il a tellement peur de Pascal Bodjona au point de mobiliser toutes les institutions de la République et de les mettre à ses trousses ?
Comment ces gens comptent-ils s’en sortir dans une telle affaire sans laisser d’écueils impardonnables pour les générations à venir ? Seuls la nature et le temps