La conciliation entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne constitue un sujet de préoccupation dans le domaine de santé publique. Pire une problématique qui s'empare des pays en voie de développement. Le Togo ne fait pas l’exception pour le fait que plusieurs de ces citoyens font recours à la médecine traditionnelle.
Qu'elles se nomment aloès, neem, hysope (kpatima), gratissimum (ésrou), oseille de guinée (gnatou)... ou encore qu'elles soient de diverses espèces et de différentes familles, ces plantes interviennent dans la médecine traditionnelle des populations des pays du sud quand il s'agit de se soigner. Et le Togo ne fait pas exception à la règle, rien qu'à voir la pléthore de tradithérapeutes. Les togolais sont nombreux à faire recours de nos jours à la médecine traditionnelle.
"Que j'ai du palu, des maux de ventres quels que soient les malaises, je ne vais plus à l'hôpital" nous livre Afi, revendeuse. Même son de cloche chez un conducteur de taxi-moto, Fo Joe, qui aussi estime qu'il ait rarement fait début deux (2) ans déjà la queue dans aucune salle de consultation.
Et pourtant, ceux sont même populations qui forment les interminables queux devant les pharmacies. Dr Diallo Abdoulatif, cité par Santé-Éducation, un journal de la place, n'interdit pas la conciliation des médicaments pharmaceutiques et des plantes traditionnelles."
Au pire des cas, il faut déclarer les prises(...) les plantes étant composées de plusieurs molécules actives, il peut y avoir une interaction entre ces molécules et les médicaments entraînant une inefficacité ou une toxicité." a-t-il insisté. ... suite de l'article sur Autre presse