On se rappelle toutes les gymnastiques, acrobaties et contorsions auxquelles s’adonnent chaque fois les juges pour le maintenir longtemps au cachot.
Contre toute attente, Mandja Bodj a été libéré samedi après avoir passé 18 mois, soit 525 jours à la prison civile de Tsévié pour une affaire d’escroquerie « inter-gnassionale ». On n’oublie pas les 8 mois qu’il a passé gratuitement à la « moustiquerie » nationale, pardon, à la Gendarmerie nationale.
La nouvelle s’est vite répandue à Lomé comme une trainée de poudre. Mais les Togolais étant devenus des Saint Thomas ne voulaient pas croire à leurs « oreilles ». Ils se sont transportés au domicile de l’ancien bras droit de « Faure-vi » pour le voir de leurs propres « oeils ». Eh bien, ce n’est pas la photocopie de l’ancien ministre mais Pascal Akoussoulèlou Bodjona lui-même en « chair et en masse » qu’ils ont vu. Malgré les rigueurs carcérales, il a gardé son embonpoint d’antan.
Parmi la foule qui s’est précipitée à son domicile, il y avait du fan club de l’ancien ministre. Hé, il fallait voir. C’était comme une campagne présidentielle bis. Des groupes chocs qui n’avaient « rignin » à envier à ceux qui existaient au temps de Gnassingbé père, se sont spontanément formés. Une grande caravane a été improvisée et a accompagné l’ancien numéro 2 de la République jusqu’à son domicile. De quoi faire pâlir de jalousie ses ennemis qui voulaient le voir moisir en prison.... suite de l'article sur Liberté