Le Ministère de la santé en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a organisé la semaine dernière un atelier de sensibilisation à l’intention des acteurs de tous les ministères et de la société civile en vue de réformer le système de la santé et répondre aux attentes de la population et trouver des solutions audacieuses et innovantes adaptées au contexte togolais.
Ouvrant les travaux, la Représentante Résidente de l’OMS au Togo, Dr Lucille Imboua, a précisé que la couverture sanitaire universelle (CSU) se définit comme la situation dans laquelle toutes les populations peuvent obtenir les services de santé de qualité dont elles ont besoin sans que le coût de ces services n’entraîne des difficultés pour les usagers.
Poursuivant son intervention, elle a indiqué que les principaux objectifs de la CSU est de garantir l’utilisation équitable des services de santé qui répondent aux normes de qualité et de protéger la population du risque financier lié à l’utilisation de ces services.
« La CSU repose sur trois piliers : l’équité, la qualité des soins et l’accès à des soins de qualité. La CSU entend prendre en compte le financement de la santé pour éviter aux ménages d’avoir des dépenses de santé qui pèsent lourdement sur eux », a-t-elle affirmé.
« Les objectifs de l’atelier sont d’améliorer la compréhension des concepts fondamentaux de la CSU, faire l’état des lieux de la CSU au Togo, obtenir l’adhésion des parties prenantes sur les réformes pour réaliser des progrès vers la CSU dans le pays et valider le rapport sur l’état des lieux des mécanismes de financement sur la santé au Togo », a indiqué l’orateur.
Selon le Conseiller technique du ministère de la santé, Dr Tchamdja Patougnima, la vision du gouvernement en matière de santé est de faciliter l’accès aux soins de qualité pour tous les citoyens et plus particulièrement les plus vulnérables.