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Gerry Taama : Retour aux premiers amours
Publié le jeudi 18 fevrier 2016  |  Elite d'Afrique


© aLome.com par Dodo Abalo
Gerry Taama du NET glisse son bulletin dans l`urne dans le cadre de la présidentielle
Samedi 25 avril 2015. Lomé (EPP Agoè Adougba SORAD). Gerry Taama se félicite d`une campagne de bon aloi, et espère un dénouement acceptable et accepté du processus électoral en cours.


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Pendant que la scène politique togolaise, vibre sur les questions de leadership, surtout après l’adoption du décret portant avantages et obligations du chef de file de l’opposition, Elite d’Afrique est allée à la rencontre de Gerry Taama, président du parti politique le Nouvel Engagement Togolais (NET), candidat aux dernières élections présidentielles. Loin des agitations politiques actuelles, l’ancien militaire s’est remis à ses premiers amours, l’entrepreneuriat. Profitant de la mi-temps politique, l’homme s’est lancé corps et âme dans un projet de ferme –école dans le septentrion du pays. Dans cet entretien exclusif, il revient sur les motivations de ce projet, et ses engagements en faveur de la jeunesse. Lecture.


Elite d’Afrique : Comment se porte le NET ?

Gerry Taama : Le NET se porte juste bien et comme vous le savez, au lendemain de l’élection présidentielle à laquelle le NET a eu le privilège de participer, la vie politique togolaise est pratiquement moribonde. Il n’y a plus grandes choses à se mettre sous les dents. Donc, le NET à l’instar de beaucoup de partis de même taille que lui, le NET se porte bien même s’il n’y a rien à se mettre sous les dents.



EA : Justement, on vous sent en congé sur la scène politique, mais plus présent sur la question de l’emploi des jeunes. Est-ce un choix tactique pour vous rattraper après le scrutin présidentiel ?

Gerry Taama : Ce n’est pas un choix tactique, c’est un retour aux amours que j’avais avant de rentrer en politique. Aujourd’hui la plupart des projets que je suis en train d’initier, une bonne partie a été lancée largement avant les élections législatives de 2013. A défaut de quelque chose à se mettre sous les dents, c’est un retour à ces vieux amours et se sentir utile à quelque chose.


EA : Tout le mois de décembre vous étiez à pied d’œuvre pour monter une ferme-école dans la Région de la Kara à Siou, que peut-on attendre de cette initiative en faveur de la jeunesse togolaise ?

Gerry Taama : Le projet répond à deux impératifs. Le premier c’est de pouvoir montrer qu’on peut décemment vivre de l’agriculture et de l’élevage. Nous avons donc monté une ferme école qui a six (06) pôles de production à savoir les poules pondeuses, une porcherie moderne, un élevage de lapin, du maraîchage et de la pisciculture ; en plus de la production vivrière à savoir le maïs, le soja et tout ce qu’on peut avoir comme production vivrière dans une ferme.

Le deuxième objectif c’est de s’appuyer sur les résultats de cette ferme pour former des jeunes aux métiers agricoles et pouvoir même les accompagner jusqu’à ce qu’ils s’installent.



EA : Est-ce dans le social que veut faire Gerry Tama?

Gerry Taama : Il y a certes un aspect social, mais également un volet purement économique. Produire, ça reste toujours un business ! Sur le premier volet, il n’y a pas d’option sociale. Sur le deuxième volet pouvoir former les jeunes sur le métier agricole parce que nous sommes persuadés de toute façon que d’une part le développement de nos pays doit s’appuyer sur l’agriculture.



D’autre part, il faut aujourd’hui que nous ayons dans nos villages des entrepreneurs agricoles. On ne peut plus se contenter du paysan qui cultive juste pour se nourrir et éventuellement épargner ; mais des gens qui comprennent que l’agriculture est un investissement, une activité commerciale.



EA : Qu’est ce qui a motivé ce penchant pour le monde agricole?

Gerry Taama : Dans notre pays quand quelqu’un dit qu’il travaille la terre, il est considéré comme une personne qui a tout raté dans sa vie. Si le chômage et l’exode rural frappent autant notre jeunesse c’est parce que nous avons grandi dans un système ou la seule source d’emploi qui existe, est l’emploi salarié dans un bureau. Aujourd’hui nous voyons nous tous que la fonction publique ne recrute quasiment plus. Ceux qui sont privilégiés, c’est ceux qui ont des relations particulières. Donc l’idée aujourd’hui c’est de mettre l’agriculture au cœur de la problématique de l’emploi des jeunes.
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