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Trouver une solution en faveur des jeunes filles : Un plaidoyer des organisations de la société civile bientôt au ministère de l’éducation primaire et secondaire
Publié le mardi 10 decembre 2013  |  icilome




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Togo - La promotion de l’équité genre, souhait des autorités togolaises depuis un moment. Cette préoccupation demeure celle des citoyens sans distinction mais aussi des organisations de la société civile actives en éducation pour la promotion de l’équité genre. Lundi dans les locaux de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), s’est tenu une conférence-débat sur la question.
Présidée par Mme Agunké Jeannine, présidente nationale du Forum des éducatrices Africaines (FAWE-Togo), la conférence-débat a mobilisé quelques femmes enseignantes et de nombreux journalistes. Elle est axée sur le projet plaidoyer « Promotion de l’équité genre et éducation sans violence en faveur des filles dans la Préfecture de l’Est Mono ».



Trois différents points de plaidoirie ont été débattus lors de la conférence-débat : 1- plaidoyer auprès du Ministère des enseignements primaire et secondaire afin qu’il inscrive systématiquement le problème des grossesses précoces des filles scolarisées dans son agenda ; 2-plaidoyer auprès du MEPSA pour l’adoption des mesures incitatives en faveur des enseignantes en milieux reculés ; 3-plaidoyer auprès du MEPS et des directions centrales pour l’adoption d’un quota dans la nomination des enseignantes au poste de direction.



S’il est vrai que l’éducation est un droit pour tous les enfants, le constat fait est que, plusieurs d’entre eux sont toujours du système éducatif. Et dans ce lot concerné, figure une forte proportion de filles. A la conférence-débat, FAWE-TOGO a expliqué les faibles taux de réussite, de rétention et d’achèvement des filles.


Les grossesses précoces en milieu scolaire, l’insuffisance de femmes enseignantes dans les milieux scolaire servant de modèle aux jeunes filles sont citées. Et dans le plaidoyer, il sera question de demander aux autorités éducatives togolaises, de prendre en compte la création des cellules de counselling en matière de santé de reproduction, de l’adoption d’un quota dans la nomination des enseignantes au poste de direction.


Pour Mme Agunké Jeannine, au-delà d’être une simple question de droit, la promotion de la femme dans le système éducatif contribue à l’évolution de la jeune fille dans son cursus scolaire et participe au développement socioéconomique.



«(…), beaucoup de personnes parlent de la promotion des filles par l’éducation, mais généralement on voit le global et les aspects les plus pointus qui peuvent nous aider à avancer ne sont toujours pas appréhendés. C’est pour cela que nous avons voulu discuter avec le public, mettre un peu en lumière ce que nous pouvons faire ensemble (…) », a expliqué Mme Agunké Jeannine.


Le plaidoyer à envoyer au ministère des enseignements primaire et secondaire se justifie aux yeux de FAWE-Togo, car parti du constat selon lequel, de 2009 à 2012, 5343 cas de grossesses ont été enregistrés dans toutes les régions du Togo.


Rappelons que FAWE-Togo vise à un monde où toutes les filles africaines accèdent à l’éducation, obtiennent de bons résultats scolaires, terminent leurs études, et dans lequel les disparités entre les genres dans l’éducation sont éliminées. Sa mission, promouvoir l’équité et l’égalité des genres dans le domaine de l’éducation en Afrique, en encourageant aussi bien des politiques que des pratiques et des attitudes positives à l’égard de l’éducation des filles.

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