L'Afrique traîne une réputation d'impunité. Pourtant, on chercherait en vain un continent où autant de chefs d'État, actuels ou déchus, sont poursuivis par la justice ou ont déjà été condamnés.
Pour ne parler que des vivants : les Égyptiens Hosni Moubarak (condamné en première instance à la perpétuité) et Mohamed Morsi (condamné à mort, lui aussi en première instance), jugés dans leur propre pays, tout comme les Malgaches Marc Ravalomanana (travaux forcés à perpétuité par contumace, mais libre de ses mouvements) et Didier Ratsiraka (dix ans de travaux forcés par contumace, amnistié par la suite), l’Éthiopien Mengistu Haile Mariam (condamnation à mort par contumace) ou le Tunisien Zine el-Abidine Ben Ali (poursuivi pour de multiples chefs d’accusation et condamné par contumace à la réclusion à perpétuité).... suite de l'article sur Jeune Afrique