Depuis le 18 janvier, date des premiers cas enregistrés dans plusieurs districts du nord du Togo, le pays fait face à une nette recrudescence de la maladie.
La dernière épidémie de méningite n’est pas très ancienne : elle remonte à 2013. Celle de 2016, qui était attendue, semble provenir de la préfecture de Dankpen où le seuil épidémique a d’ores et déjà été franchi. À la date du 19 février, le bilan officiel faisait état de 417 cas, avec un taux de létalité de 7% – soit 29 décès.
L’apparition surprise de l’épidémie
La maladie est apparue plus tôt que prévu, indique le ministre togolais de la Santé Moustapha Midjiyawa, raison pour laquelle elle a pris de l’avance sur les pouvoirs publics. »Son arrivée à cette période de l’année et dans cette zone nous a tous surpris. D’habitude, c’est plutôt pendant l’harmattan », explique-t-il à Jeune Afrique. Conséquence : les hôpitaux et les centres de santé concernés n’étaient au départ pas tous équipés d’antibiotiques pour prendre en charge autant de malades.... suite de l'article sur Jeune Afrique