Le dernier conseil des ministres est sans doute le plus éloquent en décisions depuis la formation du dernier gouvernement. Car, il a touché de doigts certaines questions substantielles de la vie du Togo. La gestion de l’économie et des finances.
Cette gestion autrefois totalement inféodée à la personne du ministre de l’économie et des finances créait des torts à une économie aplatie par des manœuvres d’un ministre sans grande compétence, mais qui s’accroche à des idéaux qui n’ont aucun reflet dans l’agrégat macroéconomique.
Le fait pour le conseil des ministres de recadrer l’instrument répressif dénommé office togolais des recettes, permettra de dégonfler le ministre des finances en question et les commissaires principal, impôts et douanes, qui se pavanent dans une reforme truffée de contradictions juridiques et de cafouillages administratifs : « Il (ndlr. le conseil des ministres) précise les attributions, l’organisation et le fonctionnement de l’Office Togolais des Recettes (OTR) crée par la loi de 2012 précitée. Il précise également les attributions des organes de supervision de l’OTR, à savoir, le conseil de surveillance et le conseil d’administration, ainsi que les organes de gestion. Le nombre de membres du conseil de surveillance est fixé à trois (03) pour un mandat de deux (02) ans renouvelable une (01) fois. » ... suite de l'article sur L`Indépendant Express