Selon des sources qui ont contactée notre rédaction dans la journée d’hier, les peuhls nomades ont encore fait des dégâts mardi dernier dans la localité d’Agou Blakpa.
La victime cette fois-ci, c’est un homme qui serait revenu du champ aux environs de 14 heures tout ensanglanté. Ce dernier qui difficilement se tenait sur ses pieds et ne parvenait pas à formuler de phrase n’aurait qu’un seul mot à la bouche : « foulanio, foulanio, foulanio », pour désigner les peuhls comme ses bourreaux.
Conduit à l’hôpital par ses proches parents, après avoir constaté des impacts de balles sur sa nuque, l’infortuné rendra l’âme quelques instants après son admission. Sur conseil du préfet de la préfecture d’Agou, la famille de la victime qui avait dans un premier temps décidé d’enterrer leur fils aussi rapidement, à la suite de ce drame, ont dû se raviser et ont déposé le corps à la morgue, le temps que la gendarmerie ne procède à une enquête approfondie pour déterminer la provenance exacte des balles qui l’ont atteint à la tête.
Il est à noter que ces actes barbares de la part des peuhls devient alarmants et les autorités togolaises se doivent de prendre des mesures draconiennes contre cette composante de la population togolaise qui surtout pour les nomades n’hésitent pas à ouvrir le feu à l’aide de leurs fusils artisanaux sur des Togolais, en cas d’une simple altercation sur un problème qui pouvait être résolue par une négociation.
En tout cas, le cas de Tchalo qui a finalement tourné à des affrontements entre les populations autochtones, très remontées contre les peuhls qui auraient tué un des leurs ainsi que d’Agbélouvé qui aurait nécessité l’intervention des autorités sécuritaires interpellent plus d’uns à être plus rigoureux à leur encontre, surtout que les agissements de ces peuhls nomades desservent encore plus les peuhls sédentaires, qui sont finalement pris pour cible par les populations victimes.
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