En décembre 2015, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait donné l’alarme sur l’épidémie de la méningite en 2016. Dans son alerte, l’Organisation mondiale avait cité les pays faisant partie de la « ceinture de la méningite » parmi lesquels figure le Togo, et qui seraient touchés par la maladie.
Malheureusement, ce cri d’alarme n’a pas été visiblement entendu par les autorités. Depuis début février où la maladie a été signalée à Dankpen, extrême nord du pays, 29 décès et 417 contaminations sont enregistrés officiellement. Plus inquiétant, la maladie gagne dangereusement du terrain. Elle n’est plus circonscrite dans le Dankpen, elle a atteint d’autres régions.
Des cas de contamination sont signalés dans d’autres régions du Togo, notamment la région de la Kara et la région Centrale. Et pour qui connaît la cartographie du Togo, l’épidémie progresse vers le sud où se trouve la capitale, Lomé. Si la progression est à prendre au sérieux, elle traduit le laxisme des autorités. Elles ont manqué de mesures anticipatives. Puisque le ministère de la Santé ne peut négliger la carte sanitaire des différentes régions du Togo, surtout que la région septentrionale où les premiers cas de méningite ont été enregistré est réputée favorable à l’apparition de cette maladie. Le nord du Togo a toujours été un terrain favorable à la méningite par le fait que l’harmattan y sévit. Et ce vent, de par son caractère sec et poussiéreux, fait apparaître souvent la méningite.... suite de l'article sur L'Alternative