Deux (2) mois après le départ de la Fondation Franz Weber (FFW), une organisation suisse qui a géré pendant 25 ans le parc Fazao Malfakassa au Togo à la faveur d’un contrat signé en 1990 avec l’Etat togolais, les constats de l’Alliance nationale des consommateurs et de l’environnement au Togo (ANCE-Togo) sont alarmants.
Face à la presse ce jeudi à Lomé, cette ONG de développement durable qui a dépêché du 3 au 6 février derniers sur les lieux une dizaine de personnes pour investiguer, parle de coupures anarchiques des arbres suivies de nombreuses sorties de véhicules chargés de bois du parc, d’abattage anarchique des animaux et de commercialisation explosive de la viande de brousse issues des espèces animales protégées à Sokodé, Fazao, Yao Copé, Adjengré, Sotouboua, Mô et Malfakassa.
Il en ressort, selon M. Fabrice Ebeh, Directeur général de l’ANCE que les mesures prises par le ministère de l’Environnement et des ressources forestières, notamment la nomination d’un conservateur en lieu et place de la fondation, ne sont pas la bonne solution.
«A l’allure où vont les choses, c’est difficile de dire que d’ici deux mois, ce parc existerait encore au Togo. On ne doit pas laisser cette situation perdurer, sinon, lorsqu’on voudra le faire alors que les populations riveraines sont déjà habituées à la nouvelle donne qui consiste à abattre des animaux et à couper des arbres de façon anarchique, elles vont se rebeller contre toute protection », a-t-il lancé.... suite de l'article sur AfreePress