Arrestation d’Antoine Randolph/Réponse de Yark à Fabre: «Il a été interpelé parce qu’il y a une nécessité de l’interpeller»

Politique

Publié le vendredi 26 fevrier 2016 | Telegramme 228

© aLome.com par Parfait
Colonel D. Yark, Ministre de la Sécurité et de la Protection civile dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.

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- 25/1/2016

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Depuis le 20 février dernier, l’opposant exilé français d’origine togolaise, Antoine Randolph, Médecin-Vétérinaire de profession et domicilié à Colmar en France, de retour au Togo après plusieurs années d’exile a été arrêté à Sanvikodji, la frontière Togo-Bénin. Cette arrestation qui a surpris plus d’un, continue de faire débat. Les partis politiques surtout ceux de l’opposition et les populations sont préoccupés par la situation. La question qui revient souvent est pourquoi cette arrestation d’un ancien opposant au régime de Gnassingbé Eyadéma dans les années 90 ?

Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Col Yark Damehame, s’est prononcé sur le sujet hier jeudi chez nos confrères de la radio Kanal Fm, dans l’émission « Club de la presse ». Même si le ministre n’a pas donné les détails sur les raisons de cette arrestation, il l’a néanmoins confirmée et rassure les uns et les autres qu’ils seront situés dès que les enquêtes arrivent à terme.

«C’est vrai, M. Randolph Antoine, il est citoyen français mais d’origine togolaise. Il a été arrêté le samedi à Sanvee kondi par la Direction Centrale des Renseignements intérieurs », a laissé entendre le Col Yark Damehame hier sur les ondes de la radio Kanal Fm. Pour lui, il y a une nécessité d’interpeler le Médecin-Vétérinaire résidant en France. « Il a été interpelé c’est parce qu’il y a une nécessité de l’interpeller », a-t-il dit avant d’ajouter que « le service qui est service public quand il aura fini ses investigations, les uns et les autres seront fixés ».

Si l’on sait qu’Antoine Randolph est chef de parti politique, le Rassemblement National pour la Démocratie et le Panafricanisme (RNDP), inactif depuis son départ en exil, le ministre Yark a précisé que son arrestation n’a rien à voir avec ses activités politiques. « Nous avons des chefs de partis qui font pire que ça ici, qui racontent ce qu’ils veulent », a-t-il indiqué avant d’inviter les uns et les autres à « laisser les services de sécurité faire leur travail » quand « un problème de sécurité se pose ». Une façon de répondre au courrier de Jean-Pierre Fabre, Chef de file de l’opposition. Un courrier dans lequel Jean-Pierre interpelle le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile sur le sujet de l’arrestation d’Antoine Randolph.

Michel A. ... suite de l'article sur Autre presse

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