Le président national de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Jean-Pierre Fabre, a saisi le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile au travers d’une correspondance suite à l’enlèvement samedi dernier du Franco-togolais Randolph Antoine (photo) à Sanvee Kondji à Aného.
«J’apprends avec insistance qu’un Togolais de la diaspora, du nom de Randolph Antoine, médecin vétérinaire de son état à Colmar (France), en séjour au Togo, a été arrêté à Lomé et serait détenu par les services de l’ANR. Je vous prie de bien vouloir clarifier cette situation et me faire savoir les circonstances ainsi que les raisons de cette arrestation. Vous voudrez également me préciser par la même occasion le lieu de détention de M. Randolph Antoine. Une prompte réponse de votre part m’obligerait », écrit Jean-Pierre Fabre au ministre de la Sécurité et de la Protection Civile.
La réaction de ce dernier ne s’est pas fait attendre. Il écarte toutes velléités liées aux activités politiques du détenu puisque les rumeurs font état d’une arrestation en rapport avec ses convictions politiques.
Selon le ministre de la sécurité, le Col Yark Damehane, « c’est vrai qu’il a été interpellé par la direction centrale des services intérieurs. » Il ne veut pas toutefois rentrer dans les détails de cette affaire. Randolph « a été interpellé parce qu’il y a nécessité de l’interpeller…J’ai reçu effectivement le courrier de Jean-Pierre Fabre mais je n’ai pas eu le temps de lui répondre…L’interpellation de M. Randolph n’est pas gratuite, on ne peut pas l’interpeller gratuitement ; aujourd’hui, nous avons beaucoup évolué. Que les gens se calment. Le moment venu, chacun saura pourquoi il a été interpellé. L’intéressé même ne se plaint pas là où il est, il sait que ce n’est pas gratuit… », explique le Col Yark.
Le président de la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH), Kpandé Adjaré, est piqué au vif. Il rétorque en des termes juridiques : « lorsque vous interpellez quelqu’un, il faut faire en sorte que son enlèvement ne ressemble pas à un kidnapping. Si vous interpeller quelqu’un, notifiez lui pourquoi il a été interpellé parce qu’on ne peut pas venir arrêter sans motif.
C’est le fondement même de la procédure pénale. Il faut ensuite laisser la personne aviser ses proches parents… ».
Le président national de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Jean-Pierre Fabre, a saisi le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile au travers d’une correspondance suite à l’enlèvement samedi dernier du Franco-togolais Randolph Antoine à Sanvee Kondji à Aného.
«J’apprends avec insistance qu’un Togolais de la diaspora, du nom de Randolph Antoine, médecin vétérinaire de son état à Colmar (France), en séjour au Togo, a été arrêté à Lomé et serait détenu par les services de l’ANR. Je vous prie de bien vouloir clarifier cette situation et me faire savoir les circonstances ainsi que les raisons de cette arrestation. Vous voudrez également me préciser par la même occasion le lieu de détention de M. Randolph Antoine. Une prompte réponse de votre part m’obligerait », écrit Jean-Pierre Fabre au ministre de la Sécurité et de la Protection Civile.
La réaction de ce dernier ne s’est pas fait attendre. Il écarte toutes velléités liées aux activités politiques du détenu puisque les rumeurs font état d’une arrestation en rapport avec ses convictions politiques.
Selon le ministre de la sécurité, le Col Yark Damehane, « c’est vrai qu’il a été interpellé par la direction centrale des services intérieurs. » Il ne veut pas toutefois rentrer dans les détails de cette affaire. Randolph « a été interpellé parce qu’il y a nécessité de l’interpeller…J’ai reçu effectivement le courrier de Jean-Pierre Fabre mais je n’ai pas eu le temps de lui répondre…L’interpellation de M. Randolph n’est pas gratuite, on ne peut pas l’interpeller gratuitement ; aujourd’hui, nous avons beaucoup évolué. Que les gens se calment. Le moment venu, chacun saura pourquoi il a été interpellé. L’intéressé même ne se plaint pas là où il est, il sait que ce n’est pas gratuit… », explique le Col Yark.
Le président de la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH), Kpandé Adjaré, est piqué au vif. Il rétorque en des termes juridiques : « lorsque vous interpellez quelqu’un, il faut faire en sorte que son enlèvement ne ressemble pas à un kidnapping. Si vous interpeller quelqu’un, notifiez lui pourquoi il a été interpellé parce qu’on ne peut pas venir arrêter sans motif. C’est le fondement même de la procédure pénale. Il faut ensuite laisser la personne aviser ses proches parents… »... suite de l'article sur Autre presse