Les membres du Conseil d’administration (CA) de la Communauté Togolaise au Canada (CTC), organisation non partisane et dont l’un des principaux buts est de « veiller au respect de la démocratie et des droits de la personne au Togo », ont appris l’arrestation au Togo du Dr Antoine Ati Randolph, membre de la Diaspora togolaise résidant régulièrement en France.
Selon l’information transmise au CA, le Dr Randolph a été arrêté le mercredi 17 février 2016. Cette information est en contradiction avec les propos du Ministre togolais de la Sécurité et de la protection civile, qui a déclaré ce jeudi 25 février que le Dr Randolph a été interpellé le samedi 20 février 2016 par la Direction centrale des renseignements intérieurs. Il y a donc un flou qui entoure la date de l’arrestation, flou résultant du mode opératoire (questionnable eu-égard aux textes en vigueur) des forces de l’ordre en matière d’interpellation, de détention, d’inculpation, etc.
En effet, s’il est vrai que nul n’est au-dessus de la loi, et donc que n’importe qui peut être interpellé et détenu dans le cadre d’une enquête, il est encore plus important que nul ne doive appliquer abusivement la loi, au détriment des droits et libertés fondamentaux d’une personne. Toute interpellation et toute détention doivent se faire dans le strict respect de la loi. Aucune personne ne doit donc être détenue dans un secret absolu, durant plus d’une semaine, bien au-delà du délai légal de garde à vue. Une telle détention est illégale et s’apparente à un enlèvement.... suite de l'article sur Autre presse