Chez Attijariwafa le premier groupe bancaire marocain, on se montre ouvert à une nouvelle phase d'expansion, avec pour cibles, des pays comme le Nigéria, l'Ethiopie, ou même l'Egypte, a-t-on appris d'un échange accordé par Ismaël Douiri, le co-président de l'institution financière, à la Wharton University de Pennsylavanie (USA).
« Sur la base des trois premiers critères (d'investissement) que nous avions, des pays arabes ou francophone venaient en tête et nous y sommes allés jusqu'ici. Mais la langue ne doit pas constituer une barrière. La nouvelle génération de Marocains parle de plus en plus anglais. Alors nos prochaines étapes (d'expansion) se feront dans des pays n'ayant pas pour langue le français », a dévoilé Mr Douiri.
Dans le détail, il explique qu'il ne s'agit pas simplement de venir « planter un drapeau », et que ce plan d'expansion obéit à une logique simple, s'assurer une part de marché qui puisse sécuriser les rendements sur investissement. Le marché historique du groupe qu'est le Maroc et le premier marché d'expansion (l'Europe) font aujourd'hui face à un certain nombre de défis.
Ismaël Douiri explique ainsi, qu'en raison de la saturation du marché bancaire au Maroc le royaume n'offre plus de réelles perspectives de croissance et que la crise financière de 2008 continue d'impacter les activités en Euro. De ce fait, l'Afrique subsaharienne, où l'accès aux services financiers reste un défi, se présente comme une niche intéressante de croissance.... suite de l'article sur Autre presse