Une campagne pour dire «Stop» au mariage des enfants au Togo

Politique

Publié le mercredi 2 mars 2016 | Horizon news

© aLome.com par Parfait & Edem Gadegbeku
9e édition du concours «Message de Noël» pour défendre les droits des enfants
Lomé, le 25 décembre 2015. Palais des Congrès de Lomé. «Nécessité d’une bonne éducation pour les enfants: place et rôle des parents», a été le thème rassembleur du concours «Message de Noël 2015» organisé par Nana Média culture et Nana Fm, devant un parterre d`officiels.

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Édition de 20H du JT du Vendredi 22 Janvier 2016

- 25/1/2016

Dans le dossier

Activités Gouvernementales et conseil des ministres 2016

Un forum national sur le mariage des enfants au Togo est lancé, ce 01 mars 2016, à Lomé, par le ministère de l’Action sociale et de la promotion de la femme et de l’alphabétisation.
Selon le tableau de bord de la protection de l’enfant au Togo en 2012, environ 1081 enfants sont victimes de mariages précoces recensés. 10,6% d’entre eux sont des garçons et la grande majorité, soit 89,4% sont des filles.

Pour remédier et mettre fin à cette pratique, l’Union Africaine a lancé, en mai dernier, une campagne à l’échelle du continent. Ainsi, des consultations régionales ont été tenues en décembre 2015 autour de la problématique du mariage des enfants.

Le Togo, pour sa part œuvre contre le phénomène à travers un forum. Le but est de susciter un débat national et des échanges pouvant contribuer à l’objectif de mettre fin aux mariages des enfants au Togo ; de mener une réflexion approfondie sur la question du mariage précoce à travers les recommandations issues des consultations régionales afin de définir les stratégies de lutte contre le phénomène qui permettront l’adoption d’un engagement additionnel à la déclaration des chefs traditionnels et religieux de Notsé de 2013 en vue d’accélérer les efforts pour lutter contre le mariage précoce.

Cette rencontre regroupe les chefs traditionnels et religieux du Togo, les responsables des différentes confessions religieuses, les partenaires techniques et financiers, les directeurs régionaux de l’action sociale et les acteurs des organismes de la société civile. ... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires