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Les rues du campus de l’Université de Lomé dotées de lampadaires solaires
Publié le samedi 5 mars 2016  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Début d`une nouvelle ère d`éclairage sur le campus de Lomé
Lomé, le 29 février 2016. Site de l`unique Université publique de la capitale économique du Togo. Premiers pas vers un autre éclairage.


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Le premier mois de cette année 2016 a rimé avec les manifestations des étudiants sur le campus de l’Université de Lomé, des étudiants qui disaient être à la recherche de bonnes conditions d’études. Sur initiative du Mouvement pour l’épanouissement de l’étudiant togolais (MEET), les étudiants ont posé un certain nombre de doléances au nombre desquelles la multiplication des bus de transport, l’électrification des rues du campus et la revue à la baisse du prix des chambres dans les cités.

Après avoir acquis de nouveaux bus et confié il y a quelques semaines le transport des étudiants à la société SOTRAL, les autorités universitaires ont passé à l’électrification des rues et coins du campus universitaire.

Une promenade dans les rues du campus permet de constater que des lampadaires solaires coloriés en blanc et sur lequel est visible un petit drapeau togolais, sont déjà posés.

L’Agence Afreepress a tenu à promener son micro pour recueillir l’avis des uns et des autres sur cette action. Interrogés, certains étudiants ne tardent pas à qualifier la pose de ces lampadaires de rapide. Pour Jules, étudiant en 5ème semestre de Droit public à la Faculté de Droit, les nuits au campus ne font plus objet de peur.

«Les voies sont éclairées toutes les nuits. Après les cours de nuit, les camarades n’ont plus tellement peur. Plusieurs fois, je suis sorti du campus seul après 20 heures sans avoir à craindre quoi que ce soit. Même si les petits groupes continuent de se constituer pour longer ensemble les voies la nuit au sortir des cours, ce n’est plus pour les mêmes objectifs, notamment la peur de se faire attaquer seul », a-t-il lancé.


Pour Kayi, en 2ème semestre à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG), la présence de ces lampadaires vient en rajouter aux devoirs des étudiants. « Nous devons faire tout pour ne pas nous attaquer aux lampadaires et les abîmer lors de nos manifestations parce que si nous les cassons ou les endommageons, nous serons les seuls à nous retrouver encore dans le noir », a-t-elle relevé.

Mounia, en département d’anglais, trouve que c’est bien que les rues du campus soient rapidement dotées de lampadaires solaires pour éviter aux étudiants d’éventuels écueils de nuits. Cependant, a-t-elle relativisé, plusieurs choses restent à faire au campus de l’Université de Lomé, notamment la mise en place des bandes de pierre sous les arbres pour le repos et le pavage de certains endroits pour, dit-elle, « donner une allure plus jolie au campus » avant d’ajouter que» c’est vilain de voir des étudiants étaler des pagnes par terre pour se reposer en attendant un autre cours ».

Les grandes réformes en études concernent la construction dans les chefs-lieux des régions économiques de centres universitaires couverts par les grandes universités. Ces centres universitaires, selon Octave Nicoué Broohm, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, seront des universités à filières courtes (parcours licence).

Les études de faisabilité sont en cours d’après lui avec le budget alloué audit ministère pour cette année 2016.

Bernadette A.

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