Les peulhs sédentaires, les bouviers transhumants et les populations des villes et campagnes du pays ignorent jusqu’alors les mesures qui régissent les périodes de levée et de gestion des campagnes de transhumance. Plus que l’ignorance, c’est aussi négligence et provocations malgré les sensibilisations. Les conséquences c’est la survenue d’affrontements violents dans la plupart des localités.
La transhumance est régie par un accord signé entre le Togo et les pays de l’hinterland d’où viennent les peulhs nomades. Ici la période de transhumance est décrétée et convenue du 30 janvier au 31 mai. Déjà des cas graves et mortels ont été enregistrés dans les préfectures de Dankpen, Haho, Zio, Agou.. un mois seulement après son démarrage.
Le nouveau code pénal de novembre 2015 relatif à la protection des animaux, des poissons et des arbres et les peines encourues pour le non respect de la loi n’est pas encore très vulgarisé et les dispositions méconnues.
L’article 700 al.2 du nouveau code pénal condamne les propriétaires des bêtes à une peine de 1 à 6 mois d’emprisonnement et à une amende de 100000 à 500000 FCFA outre les dommages causés à payer au paysan. Le respect scrupuleux de la période de transhumance permet aux agriculteurs de prendre des précautions en récoltant à temps leurs champs. Les bœufs sont mal surveillés au cours de leur pâturage mais aussi les paysans n’évitent pas de faire des champs au niveau des couloirs de transhumance, ce qui occasionne les dévastations des champs par les animaux en divagation.... suite de l'article sur Autre presse