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L’esprit du feu lieutenant Amouzou hante-t-il l’hôtel Eda Oba?
Publié le lundi 7 mars 2016  |  Chronique de la Semaine


© aLome.com par Parfait
L’hȏtel Eda Oba non loin du lycée de Tokoin à Lomé.


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Deux jeunes trouvent la mort dans la piscine de l'hôtel
Pourquoi tant de malheurs?
Le splendide immeuble qui surplombe la ville de Lomé en bordure du boulevard Eyadema est frappé par un malheur. Un jeune étudiant et sa copine couturière de son état ont trouvé la mort dans la piscine dans la nuit du samedi. Les deux amoureux ont été retrouvés morts dans la piscine sans que personne ne sache ce qui leur est vraiment arrivé. Ont-ils tenté de se baigner alors qu'ils ne savent pas nager ? Ont-ils été tués puis jetés dans la piscine ? Qu'est-ce qu'un étudiant va chercher dans ce grand hôtel accompagné d'une demoiselle ? Où a-t-il trouvé 75.000F pour s'offrir une nuit dans cet hôtel ? Autant de questions que l'on se pose sans trouver de réponses fiables.

Pour l'heure, selon les sources proches de la famille, le corps du jeune homme ne présente pas de signes de noyade. Si cette thèse venait à être confirmée, il se poserait la question de savoir s'ils ont été tués puis jetés dans la piscine par quelqu'un. Mais à cette question, l'hôtel répond que les deux tourtereaux ont commandé une consommation. Ils ont été servis mais les serveurs ne semblent pas avoir vu quelque chose d'anormal.

Mais ce qui est évident, c'est que l'hôtel endossera une lourde responsabilité pour avoir accepté d'héberger un étudiant et n'avoir pas suffisamment sécurisé les lieux avec un maître nageur veillant au grain.
En tout cas, la famille, selon certaines sources, compte porter plainte contre l'hôtel Eda Oba dont le responsable n'est autre que Locoh Donou Hilaire.

L'esprit du feu lieutenant Amouzou Koffi hante-t-il Eda Oba ?



" Les morts ne sont pas morts ", dit l'écrivain Birago Diop. Cette affirmation semble répondre visiblement à ce qui arrive à ce nouvel hôtel Eda Oba qui a ouvert ses porte il y a à peine 06 ans mais qui cumule des malheurs jusqu'à mort d'homme.

En effet, l'emplacement où est érigé l'hôtel Eda Oba appartient au feu lieutenant Amouzou Koffi qui avait construit sa maison de deux étages carrelés et marbrés sur un lot et demi.
Du vivant du lieutenant Amouzou, le sieur Locoh Donou qui avait déjà construit juste à côté un grand immeuble dénommé AUBA, voulait à tout prix racheter sa maison. L'officier de la gendarmerie a opposé une fin de non recevoir. Dès sa mort, Locoh Donou revient à la charge auprès des héritiers pour leur faire des propositions visant à les convaincre à lui céder la maison. Ceux-ci ont également refusé mais Loccoh est passé par des moyens frauduleux avec la complicité de l'huissier de justice Gaba Dos Res pour arracher la maison aux héritiers et bâtir l'immeuble Eda Oba.
Lors de la construction d'Eda Oba et suite à la plainte déposée par les héritiers, le juge Sogoyou Pawélé, le président du Tribunal de première instance de Lomé, avait ordonné dans son arrêt N°0899/2009 du 26 octobre 2009, la cessation des travaux assortie d'astreintes de 500.000 FCFA par jour d'entêtement. Mais le sieur Locoh Donou a fait fi de cette décision du juge pour poursuivre les travaux jusqu'à la finition sans être inquiété. Le comble, c'est que le dossier de cette affaire ne cesse de disparaître de la table du juge à chaque fois qu'on veut programmer le procès.


En clair, Locoh Donou a réussi à empêcher la tenue d'un procès puisqu'il sait qu'il a usurpé frauduleusement la maison du feu Amouzou Koffi. D'ailleurs, l'huissier Gaba Dos Res convoqué à la gendarmerie, a reconnu avoir falsifié le passeport du commandant Amouzou qui résidait aux USA dans le but de faire croire que ce dernier était rentré au pays faire une décharge pour encaisser les sous de la vente de la maison. Or le commandant Amouzou n'avait pas mis pied au pays pendant ce temps.

Face à ces aveux, cette dame, Gaba Dos Res, devrait être déposée à la prison civile de Lomé pour falsification d'un document officiel. Mais comme elle est sous la protection de Locoh, elle est ressortie libre comme de l'air. Jusqu'à ce jour, le procès n'a jamais eu lieu et Locoh Donou croit tirer profit de cette situation. Malheureusement pour lui, et comme le dit un adage, " un bien mal acquis ne profite jamais ".

L'année dernière, le fils de Locoh Donou a réussi à emporter le coffre-fort de l'hôtel contenant des centaines de millions. Comme le voleur n'était autre que son fils, Locoh Donou a fait black out sur l'information mais a envoyé en prison les deux malheureux qui ont aidé son fils à transporter le coffre.


En seulement six (06) ans d'existence, cet hôtel ne fait que cumuler des malheurs sur malheurs. Si Locoh Donou a la puissance de bloquer la justice qui depuis refuse de conduire un procès en bonne et due forme, il a des difficultés à se défaire de l'esprit du feu Amouzou décédé depuis 1982 mais qui hante l'hôtel Eda Oba.


Après le vol dont il a été victime, c'est les cadavres des deux jeunes qui entachent l'image de l'hôtel. Il n'est pas exclu que la mort de ces deux jeunes impacte négativement la clientèle qui commence sûrement à avoir peur et n'hésitera pas à bouder l'hôtel.
Locoh Donou doit comprendre que malgré sa puissance, il doit négocier avec les héritiers avant de retrouver la paix au risque de subir la fougue du feu lieutenant Amouzou qui n'est plus de ce monde certes, mais ne dort pas.


Aliziou Dominique

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