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L’affaire RANDOLPH
Publié le lundi 7 mars 2016  |  Focus Infos


© Autre presse par DR
Célébration du 54ème anniversaire de l’indépendance du Togo
Dimanche 27 avril 2014. Lomé. Un grand défilé militaire et civil a marqué la célébration du 54ème anniversaire de l’accession du Togo à l’indépendance en présence du président Faure Gnassingbé.


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Le 22 février dernier, les services de sécurité togolais ont interpellé le Dr Antoine Ati RANDOLPHE à la frontière bénino-togolaise de Sanvikondji. Président du parti du Rassemblement National pour la Démocratie et le Panafricanisme (RNDP) à la confidentielle audience, ce Togolais vivant depuis presque deux décennies en France, est connu pour son activisme politique et sa farouche opposition au pouvoir togolais.

Ce qui lui avait d’ailleurs valu des séjours carcéraux et d’être victime d’actes inhumains et dégradants, à la fin des années 80 à Lomé.

Depuis son arrestation, il a reçu la visite du Consul de France dans le cadre de la protection consulaire d’usage. Une campagne médiatique en vue de sa libération est organisée notamment par la diaspora.

En outre, des appels à manifester ont été lancés sans pour autant rencontrer grand succès. A ce stade de la procédure, l’on sait très peu de choses sur les motifs de son interpellation. Le Ministre de la Sécurité a évoqué «des raisons de sécurité nationale » sans plus de détails. Plusieurs sources avancent le recrutement par le médecin vétérinaire d’ex-rebelles sur le théâtre ivoirien , pour venir faire le coup de feu au Togo. Il aurait été « balancé » par son neveu résidant à Abidjan, aux autorités du bord de la lagune Ebrié qui l’avaient arrêté et auditionné, le soupçonnant de préparer une attaque en Côte d’Ivoire.

En attendant que ces éléments soient confirmés ou démentis, il faut insister et exiger que tout se déroule dans le plus strict respect des droits du Dr RANDOLPH, à chaque étape de la procédure. Même si les « raisons d’Etat et de sécurité », associées au secret de l’instruction peuvent expliquer le silence des autorités sur le sujet, il est impérieux, dans un monde globalisé où règnent la dictature des réseaux sociaux et celle du besoin de l’information, qu’un service minimum soit assuré au plan communicationnel. Non pas simplement pour éviter des amalgames et nourrir des fantasmes, mais surtout pour permettre à la justice d’avancer dans la sérénité, débarrassée de la pression médiatique.

En revanche, si les faits sont avérés, le septuagénaire ne saurait être exonéré de la responsabilité de ses actes, au nom d’une quelconque appartenance à la diaspora. Celle-ci ne peut en aucun cas constituer un passeport pour l’impunité.

Dans un contexte de défi sécuritaire dans la sous-région, en proie à des attaques de groupes jihadistes ainsi qu’à des incursions de bandes mafieuses et criminelles, toute velléité d’organiser une rébellion doit être sévèrement sanctionnée. Parce que non seulement elle viendrait déstabiliser une zone qui a davantage besoin de paix ; mais aussi et surtout remettre en question plusieurs années d’efforts de toute la communauté nationale et de nos partenaires ou amis, afin de mettre fin aux cycles de tensions et de violences. Notre pays s’est résolument engagé pour un meilleur vivre ensemble.

Toute initiative ou tendance à la remettre en question, quelles qu’en soient les motivations, doit être réprimée si les faits sont établis. Malgré les cris d’orfraie et les hurlements des professionnels de l’indignation qui ne manquent pas d’air lorsqu’il s’agit d’invectives et de calomnies et qui manquent de souffle dès qu’il faut être dans la proposition.
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