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Journée internationale de la femme/Au delà de la célébration en pompe: Les trois plaies de la femme togolaise à panser: L’Education, le financement, et l’accès à la terre
Publié le mercredi 9 mars 2016  |  Telegramme 228


© aLome.com par Parfait
Marché de Hédzranawoé en journée.


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La célébration de la journée internationale de la femme est une occasion de fête et de réflexion pour les femmes sous l’égide de leur ministère de tutelle. Les pouvoirs publics connaissent mieux que quiconque la problématique de la femme mais, à la journée internationale de la femme, les analystes estiment donc qu’il est bienséant de rappeler juste quelques grandes lignes qui doivent consacrer la résolution de la question de la femme au Togo, au-delà de la célébration en pompe.


Pêle-mêle, on note que l’éducation de la femme est un levier important dans l’insertion des femmes dans vie socio-professionnelle et leur épanouissement économique mais les chiffres sont là et indiquent que les femmes peinent à progresser dans les études comparativement aux hommes même si au cours primaires, leur nombre avoisine celui des jeunes garçons. L’autre problème, est que ceux qui montent dans le cursus choisissent les séries dites littéraires et non scientifiques ou mieux, les filières pourvoyeuses d’emploi.

On les voit peu en médecine, en statistique, économie…
Il faut agir sans ménage sur cet aspect qui plombe la femme, et aussi plancher sur l’orientation scolaire pour déterminer la source de ce qui les fait fuir des bancs de l’école très tôt. En effet, selon l’Alliance pour la recherche et le renforcement des capacités, 15 % des femmes se marient à l’âge de 15 ans et 29,1 % ont un enfant avant 18 ans.


Lorsque cette plaie est pansée mollement, il va sans dire qu’on aura des filles mères qui, au lieu d’être en formation vont écumer le secteur informel à la recherche de la pitance quotidienne pour leurs rejetons.

Le cercle vicieux de la femme qui ploie sous la misère ne fera que perdurer.
Pour l’autonomisation des femmes, l’accès au crédit demeure hypothétique pour les femmes en particulier lorsque les conditions de prêts sont presque usurières.

L’offre de financement en milieu rural pour des producteurs et productrices est restée faible jusqu’à ce que le FNFI (Fonds National de la Finance Inclusive) n’essaye donc d’apporter un soulagement à des femmes qui sont également encadrées en groupement. Ici également, il y a nécessité de poursuivre les efforts pour relever l’enveloppe qui s’octroie actuellement. Certains observateurs rappellent que le Chef de l’Etat a indiqué dans ce sens lors de son discours de vœux que la mobilisation des ressources sera poursuivie dans le cadre du FNFI.

L’autre plaie de la femme, c’est qu’elle est moins pourvue de pouvoir politique ou décisionnelle, allusion faite à leur représentation quantitative et qualitative. En effet, les femmes sont moins nombreuses dans les postes politiques. Elles sont plus importantes dans les partis politiques mais occupent des rôles mineurs et ne sont pas en grand nombre dans le gouvernement ni à l’Assemblée.

Certaines pointent du doigt la suprématie des hommes ou leur appétit vorace à occuper toutes les postes mais on peut indexer le rôle de la division sociale des tâches et la représentation des femmes du monde de la politique. Ceux qui veulent aider les femmes doivent agir depuis la base sur les leviers qui puissent permettent à la femme de s’affranchir des pesanteurs qui freinent son émancipation. La politique de la parité du Chef de l’Etat qui se met progressivement en marche à terme sera productrice d’impact.
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