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Liberté N° 2148 du 8/3/2016

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Togo: La réhabilitation de l’Hôtel 2 février ou Radisson Blu 2 février à Lomé rime avec prostitution et des dizaines de filles mises enceintes (ou pire malades), abandonnées par les ouvriers étrangers auteurs de ces grossesses
Publié le mercredi 9 mars 2016  |  Liberté


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Nouveau visage de l`ex Hôtel du 2 février devenu Radisson Blu Hôtel 2 Février
Lomé, le 19 janvier 2016. Centre-ville de la capitale togolaise. Le parc hôtelier du Togo retrouve son fleuron...


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Les expatriés employés pour les travaux de réhabilitation de l’Hôtel 2 Février ont quitté le Togo à cause de l’arrêt des travaux. Mais leur séjour a été soldé par le changement de statut de nombreuses jeunes filles togolaises. Certaines ont contracté des grossesses et ont été abandonnées à leur triste sort.

Les travaux de réhabilitation de l’hôtel 2 février sont à l’arrêt, mais depuis quelques jours, c’est un autre fait qui suscite la curiosité de ceux qui ont côtoyé les ouvriers engagés sur ce chantier. Une affluence sans précédent a été observée jeudi 03 mars 2016 aux alentours de l’hôtel. Et pour cause, plusieurs ressortissants étrangers avaient décidé de regagner leurs pays d’origine, laissant derrière eux désolation et amertume. « Nous étions là jeudi quand les étrangers qui ont travaillé sur le chantier ont fait leurs valises et sont partis. Leur départ a été un peu émouvant parce qu’ils ont causé du tort à nos filles qu’ils ont abandonnées après avoir joui avec elles », raconte une revendeuse de nourritures qui a assuré avoir observé pendant des mois les amourettes entre les jeunes filles togolaises et ces expatriés.

Et pour appâter les jeunes filles, ces ouvriers venus principalement du Ghana, du Congo, mais surtout de l’Afrique du Sud n’hésitent pas leur faire miroiter « leurs richesses ». Mieux payés que les ouvriers togolais, ils ont été privilégiés par les jeunes filles. « De nos jours, les filles s’intéressent plus aux garçons qui ont de l’argent. Comme ce sont les motos qui sont à l’honneur actuellement, la plupart de ces dragueurs en ont acheté. Comme cela, les filles leur courent après et n’hésitent pas à accepter leurs avances. Même ceux qui sont logés à quelques minutes de l’hôtel ont acheté des motos », explique la dame.


Pour avoir d’autres versions des faits, nous avons approché Steve, un jeune ghanéen qui fait partie lui aussi des ouvriers expatriés devant reprendre le chemin du retour. A l’en croire, les filles togolaises sont trop faciles à appâter. « C’est bizarre ce que j’ai vu ici. Des filles qui se donnent aussi facilement parce que les gars ont des motos. Au Ghana, les filles ne considèrent pas les gars qui ont seulement des motos. Pour réussir à les avoir, il faut avoir des voitures et des maisons. Comme les collègues ont vu que les filles aiment beaucoup les motos, ils se sont mis à en acheter. Ils ont même fait le pari de coucher avec le plus grand nombre de filles et j’avoue qu’ils ont fait plusieurs conquêtes», explique-t-il.


Parmi les ouvriers les plus « tranchants », on cite un certain « hundred » (cent en français, Ndlr). Ce ressortissant sud africain aurait été ainsi surnommé pour avoir lancé le défi de faire passer à la casserole une centaine de Togolaises et il aurait atteint une vingtaine durant son séjour à Lomé. « Il a promis de coucher avec au moins une centaine de filles avant de partir, c’est pourquoi il a été surnommé « hundred ». Les weekends, il était toujours dans les bars et changeait souvent de filles», décrit Steve.

Selon les témoins, plusieurs filles étaient aux abords de l’Hôtel 2 Février, espérant une dernière rencontre avec ces gars qui ont joué aux amants fidèles le temps de leur séjour au Togo.

Parmi elles, plusieurs filles se retrouvent avec des grossesses. «Celui qu’on appelle Hundred a, à lui seul, engrossé quatre filles qui se retrouvent maintenant dans des conditions précaires. Elles ont pleuré en apprenant qu’il allait partir», se désole notre interlocuteur.

A côté de ces ravages et leurs conséquences désastreuses pour certaines familles, de belles histoires d’amour, comme celles d’une fille dont la relation aurait abouti à un mariage civil et religieux, nous ont été rapportées.

Géraud Afangnowou

Liberté

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