Affaire de cargaison de fusils et de munitions/Le ministre Gnofam retient deux infractions contre l’armateur du Cargo "Le Trader" et promet sa radiation

Économie

Publié le mercredi 9 mars 2016 | Telegramme 228

© Autre presse par DR
Ninsao Gnofam, ministre des Travaux Publics

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Dans le dossier

Diplomatie et Activités des Organisations internationales 2016

Le cargo Le Trader, battant pavillon togolais, momentanément arrêté le 28 février dernier, en Grèce, avant d’être autorisé à reprendre la mer après une inspection minutieuse de sa cargaison, risque de rejoindre la liste des 144 autres bateaux déjà radiés du registre togolais pour diverses contraventions. C’est du moins ce à quoi l’on peut s’attendre suite à une réaction ministre des Transports, Ninsao Gnofam, qui a clairement indiqué que le navire serait radié des registres togolais.

Si pour l’instant du côté du Togo, l’on indique qu’aucune information n’a été donnée par la justice grecque, ni de notification officielle de la part des autorités grecques, pouvant aider leurs collègues togolais à mettre en branle des procédures conventionnelles en la matière, l’on n’exclut pas une plainte contre le propriétaire du navire. Le Togo justifie son ton de fermeté contre le Cargo Trader et son armateur par le fait qu’ils ont commis deux infractions impardonnables. Et d’après le ministre Gnofam, « la première, c’est d’avoir changé le nom du bateau (de Kuki Boy à Trader) par rapport à ce qui est dans notre registre ; c’est une violation des règles conventionnelles. La deuxième chose, c’est que ce navire a été utilisé à d’autres fins, que l’objet principal pour lequel l’Etat a accepté de l’enregistrer sous son pavillon ».

Au cas où l’Etat togolais passait à l’acte, la liste des navires battant pavillon togolais comportant 541 enregistrés en 2015 avant la radiation des 144 devra se rétrécir encore plus avec cette nouvelle radiation.

Pour rappel, le Cargo Trader se rendait d’Izmir (Turquie) à Beyrouth (Liban) quand il a été arraisonné au large de la Crête par la marine grecque, ceci du fait que cet itinéraire est devenu très sensible à cause de la crise des migrants mais aussi du conflit armé en Syrie.

G.K ... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires