Dans le milieu, on les appelle les « vieux nus » (venus) d’Europe ou d’Amérique. On les retrouve dans presque tous les parcs automobiles du port autonome de Lomé, attendant un potentiel preneur, un amoureux de ces voitures qui viennent d’Europe et d’Amérique. En tout cas, l’activité est en plein essor au port de Lomé.
Dans les parcs automobiles du port, il y a trois sortes d’individus qui accueillent les amateurs de ces véhicules d’occasion. D’abord, celui qui, depuis le portail, sert de guide au visiteur. Il prend soin de connaître le besoin du potentiel client et le dirige vers l’objectif (le véhicule que le client recherche).
Ensuite, un autre qui, devant le véhicule, se présente comme la personne qui veille à son intégrité, puisque dans les parcs, les accessoires des voitures disparaissent très vite. « Un rétroviseur, une gente à pneus, un essuie glasses, les phares ou clignotants peuvent disparaître sur un véhicule ici, sans que personne ne sache qui les a pris. Ce qui occasionne d’autres dépensent pour ceux qui viennent acheter les voitures dans ce parc », nous confie Koffa, un jeune qui passe ses journées dans un des parcs automobiles au port autonome de Lomé.