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Que reste-t-il de ’la loi Bodjona’?
Publié le vendredi 11 mars 2016  |  Icilome


© aLome.com par Parfait
Les étudiants de l`INJS ont exprimé leur mécontentement à Lomé ce lundi, face aux conditions délétères dans lesquelles ils étudient, et surtout après le décès de deux de leurs collègues dans le dénuement.
Lomé, le 15 juin 1015. Manifestation spontanée et pacifique d`étudiants de l`INJS stoppée par des forces de l`ordre aux environs de Tokoin Wuiti.


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Après des débats houleux, les députés avaient voté le 29 Avril 2011 la loi sur les manifestations publiques. Contre vents et marées, Pascal Bodjona, alors ministre de l’Administration territoriale avait mené à destination ce projet de loi qu’il qualifia d’"avancée notable" qui venait "combler un vide juridique" dans la régulation des manifestations publiques au Togo. Que reste-t-il de cette fameuse "loi Bodjona" 5 ans après ?

A cette question, les témoignages sont plus parlants que les récits. Que ce soit des manifestations publiques, politiques ou sociales, le gouvernement, par des arguties, s'y opposent toujours. Aujourd'hui, les manifestations publiques restent quasi interdites au Togo. La contribution des forces de l'ordre et de sécurité, et même de l'armée, est d'un grand secours pour le régime à cet effet.

Les manifestations mortellement réprimées de Mango, les répressions sanglantes des protestations des étudiants à l’université de Lomé, la guerre sans répit livrée aux protestations des partis politiques et ce matin, l’énième interdiction qu’a essuyé le MMLK du pasteur Edoh Komi qui s’insurgeait contre le flou qui entoure l’instruction judiciaire du dossier du meurtre de la compatriote Feue Djogbessi Akossiwa, retrouvée morte dans le puits d’un Nigérian le 15 Janvier 2015 .

Pourtant, à en croire les député de l'opposition à cette époque, la "loi bodjona" visait à éviter ces violences inouïes sur les manifestants qui ne demandaient qu’à exprimer leur mécontentement face à une situation donné et à un moment précis de la vie politique et sociale du pays.

"Désormais, les organisateurs de manifestations ne sont plus tenus d'obtenir l'autorisation préalable de l'autorité, il suffit juste de l'informer" expliquait un député de l’opposition en 2011.


Aujourd'hui, il est donné de constater que la liberté de manifestation n'existe plus au Togo. Et pour cause, de nombreux stratagèmes ont été élaborés du côté du pouvoir pour remettre en cause cette loi. Les manifestations sont purement interdites sans motivation.

Ceux qui s’y opposent s’exposent à la colère des forces de l'ordre et de sécurité, appuyées la plupart du temps par des éléments de l'armée qui, au lieu de défendre l’intégrité territoriale et assurer la protection du peuple, se retourne contre ce dernier et l'arrose de balles réelles. La répression sanglante de Mango en novembre dernier est l'illustration parfaite.



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