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Entretien des infrastructures routières: Les Autorités communales interpellées
Publié le lundi 14 mars 2016  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Parfait
Difficile d`échapper aux nouvelles rues dans la banlieue nord de Lomé
Lomé, le 24 août 2015. Nouvelles voies de circulation à Agbalepedogan et à Agoè.


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Depuis quelques temps déjà, les usagers de la route constatent les sorties de plus en plus intempestives et diurnes des balayeurs de rues de la ville de Lomé qui accomplissaient autrefois leurs tâches discrètement, c'est-à-dire à une heure où il n’y a pas d’affluence dans les rues. Ce changement négatif des heures de travaux constaté chez les balayeurs, à l’évidence, vient troubler la circulation routière étant donné qu’ils occupent une partie de la chaussée au moment où les usagers tentent de rejoindre leurs lieux de travail ou leurs domiciles.

Les conducteurs qui sont déjà confrontés au problème d’embouteillage qui règne au début de la matinée et dans la soirée sur les voies, doivent redoubler de vigilance afin d’éviter de heurter les cônes de signalisation, ainsi que les balayeurs qui occupent les rues au même moment. Il arrive même que certains conducteurs de taxi-moto exaspérés, donnent des coups de pied aux cônes de signalisation pour dégager la voie, provoquant, du coup, des joutes verbales avec les balayeurs. Ce comportement de certains conducteurs de taxi-moto, bien que déplorable, n’est en réalité que la manifestation du ras-le-bol éprouvé par les conducteurs envers les balayeurs de rues. Et pourtant, ceux-ci ne font qu’accomplir leur tâche à l’instar des autres citoyens togolais.

Lorsque nous avons eu l’occasion de nous approcher de quelques balayeurs de rue pour savoir pourquoi leurs horaires de travail coïncident de plus en plus avec la période où la circulation est dense, ils ont répondu, pour la plupart, que leurs équipes ne font que respecter le programme qui leur a été attribué et que le reste n’est pas de leur ressort.

Face à cette situation, il revient donc aux autorités communales de Lomé de revoir la répartition des horaires des agents chargés du balayage dans les rues ou du moins, de décaler leur horaire de travail afin qu’il ne coïncide pas avec les heures de pointe. Par ailleurs, les conducteurs que nous avons abordés pour se prononcer sur la question, ont vivement souhaité que le balayage des rues se fasse soit très tôt le matin, soit dans l’après-midi ou encore tardivement dans la soirée (au-delà de 19 heures par exemple). Ainsi, les balayeurs et les conducteurs ne seraient plus confrontés à certaines tracasseries et à courir inutilement des risques en pleine circulation.
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