Aucun pays dans la sous-région ouest africaine n’est à l’abri du terrorisme, c’est un secret de polichinelle. Ainsi, après le Burkina Faso en janvier dernier avec 28 morts, c’est au tour de la Côte d’Ivoire de goûter à l’amertume et à la désolation que sèment les terroristes dans les pays et villes qui y sont frappés. Ainsi, 48 heures avant l’attaque essuyée hier dimanche vers 13 h 30 par la ville ivoirienne de Grand Bassam, faisant selon le bilan provisoire, au moins 22 morts dont 14 civils et 2 membres des forces de sécurité, alors qu’un groupe d’assaillants (une dizaine) armés de Kalachnikov est passé à l’acte dans la localité, au nom d’Aqmi, ce sont le Togo et le Burkina Faso qui ont décidé d’unir leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme.
En effet, au cours d’une rencontre vendredi dernier à Ouagadougou, le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame, et son homologue burkinabé, Simon Compaoré, ont convenu de renforcer les contrôles aux frontières et de coordonner les actions de renseignement et de surveillance.
Il sera question d’après le communiqué ayant sanctionné les travaux, de patrouilles conjointes des militaires et policiers dans les zones frontalières de ces deux pays. Outre le ministre Simon Compaoré, le ministre togolais de la Sécurité qui était pour l’occasion à Ouagadougou s’est également entretenu avec le président Roch Kaboré sur le même sujet de la délinquance et de la lutte contre le terrorisme.
Pour plus d’éclairage sur cette coopération Togolo-Burkinabè voici le communiqué officiel des travaux.... suite de l'article sur Le Télégramme du Togo
