Prendre à temps les mesures idoines: Pour éviter la récurrence des inondations à Lomé

Société

Publié le mardi 15 mars 2016 | Le Combat du Peuple

© aLome.com par Parfait
Dégâts des dernières inondations engendrées par de fortes pluies dans le sud Togo, depuis le début du mois de juin 2015
Lomé, 16 juin 2015, Quartier Cacaveli. Même après les pluies, les eaux continuent de cohabiter avec les habitants dans cette partie de Lomé.

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Le Togo, comme tous les pays au monde, n’est pas épargné par les anomalies climatiques que connaît la planète terre ces derniers temps. Ainsi, la saison pluvieuse qui n’a pas tardé à pointer son nez en ce mois de mars, a déjà fait des victimes à Lomé, la capitale togolaise. Cette situation récurrente est due au fait que les dispositions n’ont pas été prises en amont par les uns et les autres pour limiter les dégâts causées par les eaux pluviales.

Même si les précipitations n’ont pas encore pris une ampleur sévère comme les années précédentes dans la ville de Lomé et ses environs, le risque d’inondation de certaines zones en l’occurrence les bas fonds du Sud-Lomé et les zones environnantes est resté le même. Et pour cause. Malgré l’aménagement de déversoirs et de bassins de rétention dans le but de limiter les dégâts causés pendant la saison pluvieuse, force est de constater que plusieurs travaux de construction de conduites de drainage d’eau pluviales mal réalisés sont la cause des dégâts qui ont plongé les résidents de certains quartiers de Lomé dans les eaux pluviales.

C’est ainsi que les populations de ces quartiers qui n’avaient pas l’habitude de subir les effets néfastes de l’inondation auparavant, se sont retrouvés les pieds dans l’eau et ont vu leurs quartiers se transformer en « villages lacustres » suite aux fortes précipitations qui ont commencé. Parmi ces quartiers, nous pouvons citer entre autres, Bè, Agoè, Hédzranawoé, Forever, Assivito, Ahligo, où les populations ont eu un avant-gout du cauchemar qui les attend dans les prochains jours. Parce que contraints de recourir à tous les moyens pour évacuer l’eau de leurs habitations.
Ailleurs, dans des quartiers comme Agbalépédo, on dénote un laxisme persistant de la part des populations et des autorités locales qui ne se gênent pas en ce qui concerne l’aménagement et le raclage des caniveaux construits autour des pavés.

Ces derniers attendent la saison des pluies pour que les eaux de ruissèlement fassent leur effet en se mélangeant aux ordures. Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, ce n’est que lorsque l’eau déborde les caniveaux et que l’odeur qui s’en dégage devient insupportable que l’on dépêche les agents chargés de la salubrité pour venir faire le ménage. Du coup, le bassin de rétention aménagé pour contenir les eaux pluviales provenant d’Agoè et d’Agbalépédo, se remplit en un temps record.
Certes, les populations doivent être sensibilisées et prendre leurs précautions afin d’éviter d’obstruer les caniveaux mais les autorités communales doivent aussi prendre leurs dispositions pour éviter de jouer, chaque année, au médecin après la mort.

Car généralement, c’est durant ces périodes que l’on assiste à la recrudescence des maladies opportunistes comme le paludisme, les infections dues aux vers intestinaux, la fièvre typhoïde, etc. dont les habitants des zones sinistrées ou polluées sont souvent victimes. Il urge que le gouvernement prenne vraiment cette menace au sérieux, pour trouver rapidement des moyens pouvant endiguer les effets de cette épée de Damoclès qui plane déjà sur la tête des populations de la ville de Lomé. Chacun doit prendre à temps ses responsabilités pour mettre fin au statu quo et éviter les mauvaises pratiques qui entraînent, la désolation et la tristesse durant les saisons pluvieuses.

Julles ... suite de l'article sur Le Combat du Peuple

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