Les élections locales sont objets de préoccupations pour la classe politique de l’opposition. En tout cas pour certains. Si l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) en ont fait leur cheval de bataille, d’autres abordent le sujet autrement.
L’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS) de Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo pense que le retard pris dans l’organisation des élections locales, est une bonne chose.
« Le fait d’avoir pris du retard dans la décentralisation au Togo, c’est aussi une bonne chose », pense-t-il. Et d’ajouter que cela « a permis de voir les erreurs des autres et de ne pas tomber dans les mêmes erreurs ».
Une telle affirmation ne saurait justifier le retard pris par le gouvernement dans la mesure où chaque pays a ses spécificités. Apprendre des autres ne sauraient être une raison pour justifier un manque de volonté des autorités qui, au fond, craignent que certaines communes et mairies tombent dans les mains de l’opposition.... suite de l'article sur Autre presse