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Togo: Faure Gnassingbé déploie la maille qui capte les menus frétins et protège les gros requins
Publié le vendredi 18 mars 2016  |  Togo Online


© aLome.com par Parfait
Premières images de campagne 2015 à Lomé.
Lomé, le 10 avril 2015. Le parti UNIR entame sa campagne présidentielle 2015. Il fait partie des 1ers partis à se lancer dans une opération de charme dans la capitale togolaise.


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Par Marcelle Apévi

L’acte ressemble à une pagaille bien organisée pour juste amuser la galerie. C’est bien sûr de la fameuse guerre déclarée par les gros pilleurs professionnels contre les petits poissons essayistes dont nous parlons. Elle ressemble au comportement des gros pollueurs face aux réalités du réchauffement climatique, celui qui consiste à leur offrir des avantages, juste pour protéger et poursuivre leur acte de pollution.


Faure Gnassingbé a eu à dénoncer dans l’un de ses messages à la nation, des actes de corruption, de surfacturations au sein de son gouvernement. Il a parlé de la fameuse minorité qui s’accapare les ressources du pays. Curieusement, il n’a nullement daigné arrêter un seul membre de cette fameuse minorité qui se retrouve dans son entourage immédiat.

Comme si cela ne suffisait, il annonce la création d’une haute cour de lutte contre la corruption, le blanchiment d’argent et les crimes assimilés. Un parfait éléphant blanc vendu aux togolais. Les journaux, dans leur devoir régalien d’informer le peuple, ont commencé par dénoncer des cas de détournement de fonds dans lesquels des ministres du gouvernement sont cités. Malheureusement, la dénonciation faites par les journaux a suscité la colère des ministres indélicats auteurs de ces malversations financières. Une procédure est vite engagée et en cours contre ces hommes de médias.


Les cas de faillite avérée des sociétés d’État, notamment la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET), TOGOTELECOM, Société Nouvelles des Phosphates du Togo (SNPT)… n’ont pas du tout conduit à l’ouverture d’une procédure pour ne serait-ce qu’entendre ces pilleurs qui, à travers leur indélicatesse, ont mis à genoux ces sociétés de l’État. D’autre encore reconnu et pourchassé pour détournement des derniers publics sont promus…

C’est cette atmosphère d’injustice et d’impunité que l’économie togolaise se ronge et conduit à l’aggravation de la pauvreté et la précarité dans lesquelles gît la majorité.

Faure et ses amis donnent leur bénédictions à ces pilleurs professionnels pour qui le détournement, le vol et la main basse sur les ressources du pays est devenu le sport favori.

Face à l’ampleur que prend la situation et ses conséquences désastreuses sur le vécu quotidien des togolais, les journaux poursuivent malgré les menaces, intimidations, poursuites de tout genre, leur devoir de dénoncer ces anomalies atypiques au Togo.

Les écrits, les cris d’alarme sans cesse pousser par ceux-ci ont finalement attiré l’attention des gros pilleurs qui s’en prennent aux petits sorciers qui veulent les ressembler.


Dans un communiqué en date du 11 mars, le gouvernement togolais dit condamné la corruption sous toutes ses formes et annonce une série de mesures à l’encontre des auteurs de ces actes attentatoires à l’économie et parfois à l’intégrité même des populations.

Le gouvernement dénonce trois (3) cas de détournement de fonds et d’engagements de dépenses inéligibles identifiés au niveau du ministère de la santé.

“Le premier cas a été identifié dans le cadre du 9ème round du financement du Fonds Mondial. Il est relatif aux dépenses inéligibles d’un montant de 58 887 000 francs CFA effectuées lors de la quinzaine de mobilisation de lutte contre le paludisme. Trente-huit (38) médecins et vingt-neuf (29) comptables ont été reconnus coupables de ces dépenses inéligibles.

Le deuxième cas est relatif à des dépenses inéligibles du Fonds GAVI d’un montant de 18 637 000 francs CFA. Quatre-vingt-sept (87) agents ont été reconnus coupables. Ce fonds s’inscrit dans le cadre d’un appui à la vaccination au cours des années 2011-2014.

Le troisième cas, « plus grave », concerne un détournement de fonds d’un montant de 108 000 000 francs CFA. En effet, il s’agit des restes d’un financement que l’OMS a accordé au ministère de la santé et de la protection sociale en 2014 pour des campagnes de vaccination contre la méningite A et la poliomyélite. Dans cette affaire, quatre (4) agents ont été inculpés.

En dépit des sanctions disciplinaires que le gouvernement appliquera à tous ces agents inculpés, des démarches en vue du remboursement des montants sont également en cours.

Le gouvernement « exhorte tous les responsables chargés de la gestion des services publics à beaucoup plus de conscience professionnelle en vue de faire de la bonne gouvernance, le mode de conduite des missions qui leur sont assignées”, précise le communiqué.

Ce qui illustre une sorte de réveil tardif des malfrats économiques que Faure Gnassingbé a rassemblé à ses côtés. Ce réveil constitue la toiture de façade d’u e édifice pourrie de l’intérieur. Puisque les chiffres avancés ici ne sont qu’une partie insignifiante des fonds que la minorité détourne par jour, sans être inquiété.
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