Togo : le taux de croissance devrait atteindre 6% en 2016

Économie

Publié le vendredi 18 mars 2016 | Xinhua

© aLome.com par Lakente Bankhead
Ceremonie de signature de contrats de construction de logements sociaux a Lome
La Société Ivoirienne de Promotion Immobilière (SIPIM) et le constructeur marocain ABRI 2000 viennent de décrocher l’appel d’offre du gouvernement togolais pour un programme de construction de logements sociaux au quartier Adidogomé de Lomé. La cérémonie de signature du contrat de réalisations des travaux entre les autorités togolaises avec à leur tête le ministre Adji Otèth Ayassor de l’Economie et des Finances et Hatem Al-Kadi, Directeur Général d’ABRI 2000, a eu lieu hier dans les locaux du CASEF.

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- 1/3/2016

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Economie 2016

La croissance économique du Togo devrait atteindre 6% cette année, a-t-on indiqué lors de la première réunion de l'année du Conseil national du crédit (CNC) tenue jeudi à Lomé, qui a examiné la situation économique du pays à fin 2015, le développement des systèmes bancaires et la finance décentralisée.

Les participants ont noté avec satisfaction que l'économique togolaise a été portée par tous les secteurs d'activités en 2015 avec un taux de croissance 5,5%.

Cette performance devrait se consolider en 2016 avec la maîtrise de l'inflation qui était de 1,7% et la croissance économique à 6%.

Le ministre d'Etat, en charge de l'Economie, des Finances et de le Planification du développement, Adji Otèth Ayassor, a relevé que les activités économique du Togo se porte bien cependant.

"Il y a beaucoup d'efforts à fournir mais pour l'heure, nous ne pouvons que nous réjouir de ces résultats et nous promettons que nous allons investir davantage d'efforts pour que cette progression puisse s'améliorer et se consolider", a-t-il affirmé.

Il a indiqué que le financement de l'économie togolaise affiche une évolution appréciable avec un taux de croissance de 37% en 2015 et de 34% l'année précédente grâce aux reformes bancaires visant à promouvoir l'accès au financement.

"Les activités bancaires et celles des microfinances sont en progression grâce aux dépôts qui sont en hausses, et aux crédits aux épargnants aussi en hausse. D'une manière générale, le secteur se porte bien. Mais nous déplorons quelques faiblesses liées principalement à la gouvernance et le gouvernement s'attèlera à relever ces faiblesses", a-t-il poursuivi.

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