Après une amélioration du financement de l’économie constatée en 2015, les perspectives sembles être encourageantes en 2016. C’est le constat fait hier jeudi, par les participants de la première réunion de l’année du Conseil national du crédit (CNC) qui a pour mission d’étudier les conditions de fonctionnement du système bancaire et financier et d’évaluer les performances de l’économie togolaise.
Laquelle réunion qui s’est tenue à Lomé sous la présidence du ministre d’Etat, en charge de l’Economie, des Finances et de la Planification du développement, Adji Otèth Ayassor. Etaient également présents, Kossi Assimaïdou, le ministre en charge de la Planification du Développement, et Kossi Ténou, le Directeur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour le Togo.
A s’en tenir à ces constats issus de la première réunion de l’année du Conseil national du crédit (CNC), le taux de croissance devrait atteindre 6%, contre 5,5% en 2015. Même constat pour l’inflation qui ne devrait pas dépasser 1,7% soit 0,1% de mieux que l’année 2015.
Le taux de financement de l’économie devrait aussi passé de 34% en 2015 à 37% en 2016 soit une augmentation de 3% due au taux d’intermédiation qui est porté à 84% au 31 décembre 2015.
Pour ce qu’il y a du secteur bancaire, les activités mesurées ont progressé de 16%. Les signaux sont également au vert au niveau de la finance publique. Les indicateurs sont positifs avec la poursuite de la rationalisation des dépenses et le renforcement des actions de mobilisation de ressources.
Seules fausses notes de l’accroissement du financement, la dégradation du portefeuille de crédits, dont le taux est passé de 16% en 2014 à 17% en 2015 et le secteur de la finance décentralisée qui peine à parvenir à la rentabilité malgré l’accroissement du nombre de bénéficiaires et la hausse de l’encours des crédits.