La fièvre de Lassa qui s’est déclaré dans la préfecture de l’Oti a été au centre d’une communication lors du conseil des ministres qui s’est tenu vendredi.
Deux cas ont été identifiés dont malheureusement un décès, celui d’un médecin-chirurgien américain en poste à l’hôpital de Mango.
Dès l’apparition des premiers cas, des dispositions urgentes ont été prises par le gouvernement.
Le gouvernement a présenté sa compassion aux familles des victimes et a rappelé à la population que le virus était guérissable.
Pour éviter les contaminations, des mesures d’hygiène s’imposent comme se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, éviter de manipuler les corps des personnes décédées de cette fièvre, dératiser les lieux d’habitation et prendre soin des aliments.
Un numéro vert est mis à la disposition de la population, le 111.
Le virus se transmet à l’homme par contact avec des aliments ou des articles ménagers contaminés par l’urine ou les excréments de rongeurs. La transmission interhumaine et en laboratoire se produit également, en particulier dans les hôpitaux où les mesures de prévention et de lutte anti-infectieuse laissent à désirer.
Le taux global de létalité est de 1% et peut atteindre 15% en milieu hospitalier.