Lome (Togo) - La campagne pour les élections législatives du 25 juillet 2013 s’est achevée mardi par deux grands meetings de l’opposition et du parti au pouvoir, a constaté APA.
Des milliers de partisans du collectif Sauvons le Togo (CST) se sont rassemblés au stade municipal de Lomé pour le dernier meeting de leur mouvement.
La rencontre très animée a vu la présence des leaders et candidats du collectif avec au devant Jean-Pierre Fabre, président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et tête de liste du CST à Lomé.
Au même moment, les candidats du parti au pouvoir, Union pour la république (UNIR) se sont retrouvés sur le terrain d’une école à Agoè dans la banlieue nord de Lomé.
Débutée timidement sur l’ensemble du territoire togolais, cette campagne a été marquée par une morosité et une désintérêt des populations..
Et pourtant, chaque état major de parti ou regroupement de partis, y est allé avec sa stratégie.
Le Nouvel engagement togolais (NET ) et sa tête de liste dans le grand Lome Gerry Taama ont alterné le porte à porte et des rencontres avec des groupes cibles.
Les supporters du Net ainsi que les candidats sont passés de maison en maisons et de marché en marchés et dans les ateliers tout en abordant les passants pour expliquer leur programme de société.
De leur côté, les candidats du parti au pouvoir Union pour la république (UNIR) étaient aussi dans l’arène avec de petits meeting de proximité dans les quartiers de Lome pour séduire les électeurs.
«Notre démarche vise à présenter notre programme et insister sur les reformes en cours dans le pays et même temps démontrer que nous voulons être encore plus proches de la population en allant vers eux», a expliqué à APA Ayaovi Patricia Zonvidé, tête de liste de UNIR à Lomé, après avoir visité différentes maisons de la capitale togolaise.
«J ai rendu visite par exemple à des femmes transformatrices de poissons qui m’ont soumis leur problème et je me suis engagé à peser de tout mon poids dès que nous aurons la majorité au parlement pour que des actions concrètes soient engagées pour aider encore plus les femmes», a-t-elle expliqué.
Pour leur première sortie, les partis réunis au sein du collectif sauvons le Togo ont opté pour une grande marche dans les rues de Lome suivie d’un meeting.
A cette occasion les candidats dont certains ont été fraichement libérés dans le cadre de l’affaire des incendies des marchés ont été présentés aux militants.
Durant le week-end dernier, les candidats du CST ont pris d’assaut les quartiers de Lomé pour des opérations de séduction.
«Quand on met autant de sérieux dans une campagne comme nous le faisons, on ne peut que s’attendre à la victoire», déclaré Jean Pierre Fabre, expliquant qu’il ne s’agit pas simplement de se mobiliser mais «Il s’agit également de rester vigilant dans les bureaux de vote que dans les CELI (commission électorale locales indépendantes) pour empêcher toutes les fraudes d’où qu’elles viennent».
12 partis politiques, 02 regroupements de partis (soit au total 22 partis politiques) et 14 indépendants étaient en campagne sur l’ensemble du territoire pour briguer les 91 sièges au parlement togolais.