Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Forum N° 2089 du 23/3/2016

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Vie associative/La direction de l’ASVITTO accusée de gestion opaque
Publié le jeudi 24 mars 2016  |  Forum


© aLome.com par Parfait
Très faible affluence à la marche de l`ASVITTO, pour réclamer la justice pour Kpatcha Gnassingbé et co-détenus, emprisonnés depuis 2009.
Lomé, le 26 juin 2015. Centre-ville de la capitale togolaise. Les membres de l`ASVITTO ont marché de l`Ambassade de la France à celle de l`Allemagne.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


« La critique est facile mais la pratique est difficile », dit-on souvent. C’est l’assertion qui est revenue à notre esprit hier mardi, à la première lecture d’une dépêche de nos confrères d’Afreepress sur les accusations portées par certains, désormais anciens membres de l’ASVITTO (Association des victimes de torture au Togo), contre le directoire de cette association, qui a toujours reproché au régime de Lomé, une supposée mauvaise gouvernance.


En tout cas, pour les accusateurs, qui sont au nombre de sept et qui ont fait acte de démission de l’association hier mardi, l’association dirigée par l’ancien commandant des Forces armées togolaises (FAT), Olivier Amah Poko (photo), en exil, est gérée de façon opaque surtout quant à ce qui concerne les fonds alloués à l’association.
Autre grief contre l’ASVITTO, l’absence de compte rendu visant à trouver des solutions à cette affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat d’avril 2009.


Une affaire dans laquelle, les démissionnaires de l’ASVITTO tout comme les autres membres, pour la plupart des corps habillés, disent avoir été torturées. Aussi, le sergent Kossi Kebera, et ses frères d’armes, les sergents Abalo Papali, Mazabalo Agnam et Palabamzémani Padaro, le gendarme Menveïdom Kamouki et de l’officier de police Eyadéma Nayo, voit dans les faits et gestes de la direction de l’ASVITTO, une certaine abandon des propositions faites pour aboutir à une solution favorable et la volonté sans pareille à ne point engager de discussions franches avec le pouvoir judiciaire et l’exécutif pour un règlement définitif de cette affaire de torture née de celle de tentative d’atteinte contre la sûreté de l’Etat.
En tout cas, pour ce que l’on sait, les sept accusateurs parlent de démission « volontaire » et «définitive ». Ils disent retirer leur confiance à l’ASVITTO pour parler en leur nom.


Tout laisse transparaitre, si cette accusation d’opacité dans la gestion est avérée, que les beaux diseurs ne sont pas les beaux faiseurs et les responsables de l’ASVITTO n’ont pas dérogé à la règle, eux qui criaient par le passé à qui veut les entendre leur image difficilement vérifiable d’hommes pieux.


F.S

 Commentaires