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Les populations de Gblainvié dans le Zio exigent le départ des Peuls transhumants
Publié le lundi 28 mars 2016  |  Togo Online


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Elevage d`animaux dans la capitale togolaise
Lomé, le 22 janvier 2016. Un centre d`élevage.


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Dimanche dernier, le village de Gblainvié était sous le choc. Deux de leurs fils cultivateurs ont été violentés et blessés à coup de machettes par les peulhs transhumants. Tout est parti du constat de la présence de bœufs par DOGAN Koffi, cultivateur, à proximité de son champ. Celui-ci dit avoir remarqué les dégâts que ces bêtes ont faits à leur passage. Emporté, DOGAN Koffi a eu de vives discussions avec le peul qui conduisait les bœufs. Malheureusement, ces échanges ont tourné en bagarre. Ayant entendu le cri de leur frère, les autres cultivateurs qui étaient dans leurs champs à proximité de celui de DOGAN Koffi, sont venu à son secours. Au finish, les deux cultivateurs se sont en sortis avec des blessures de machettes.


Cette situation a révolté les populations du village de Gblainvié qui ont manifesté lundi dans la matinée, sur la place publique du village pour exiger le départ des Peuls de leur localité.


Entre temps, l’affaire a été transportée devant le chef canton qui, selon nos informations, auraient joué l’avocat des peuls au détriment de ses populations qu’il est censé protégé. Il serait allé jusqu’à gifler une des sœurs du sieur DOGAN Koffi, venue pour soutenir et défendre la cause de on frère blessé.

La même affaire a été transportée devant le Commandant de Brigade de la Gendarmerie de Tsévié qui a été obligé, au nom de l’apaisement, de sortir ses propres fonds, 15000 francs pour aider les blessés à se faire soigner.


Quelques années avant cette énième bavure des peuls, un cultivateur du même village aurait été battu à mort par des bœufs au bord d’une cour d’eau, alors que la victime allait pour chercher l’eau. Selon les témoignages recueillis sur place par nous même, cette affaire aurait été biaisée par les autorités locales et traditionnelles d’alors qui ont déformé l’information pour protéger le peul propriétaire des bœufs qui avaient commis cet assassinat.

Ce qui explique aujourd’hui ce soulèvement des populations du village de Gblainvié qui exigent le départ des peuls. Ils estiment que l’avènement de la transhumance les affame, surtout que lorsque leurs bœufs détruisent leurs plantations, les rares dédommagements opérés sont restés en deçà du coup réel des produits détruits.

D’autres disent encore que seul les partisans du RPT/UNIR sont protégés dans cette histoire, pour ce qui concerne les soi-disant opérations de dédommagement.
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