Chaque jour que Dieu fait, les paysans prient pour la clémence de la nature afin de connaitre de bonnes récoltes. Au moment de l’exhaussement des vœux, les commerçants du marché de Hédzranawoé, de leur côté, se donnent un congé technique : leurs activités connaissent des perturbations fâcheuses aussi longtemps que les pluies continuent leur arrosage.
Pendant la saison pluvieuse, la partie Est du marché, précisément les rayons de la friperie, se remplit d’eau au point que les occupants capitulent, le temps de renouer avec la période «normale.»
La raison de cette inondation est à dénicher dans le fait que le caniveau qui traverse les lieux est terriblement bouché depuis un bon moment. Les lamentations sont légion, mais le curage se fait toujours attendre.
Pour contourner l’obstacle, il y en a qui se cherchent un abri auprès des autres commerçants pour ne pas voir leurs activités s’interrompre totalement ; les charges ménagères étant en condensation perpétuelle. D’autres encore deviennent des commerçants nomades ‘’entre deux avions’’.
En attendant des conséquences monstrueuses, l’Etablissement public autonome pour l’exploitation des marchés de Lomé (EPAM) continue ses activités de collecte de taxes à tous les endroits sans exception. De l’autre côté, l’Office togolais des recettes (OTR) ne rate pas ses contrôles. Toutes ces deux structures sont toujours aux aguets pour le renflouement de leurs caisses respectives.
«Les agents de l’EPAM nous visitent quotidiennement pour collecter 75 fcfa ou 1750 fcfa par mois», évoque un commerçant de chaussures.
Par contre, un autre affirme sans ambages que « l’emplacement est loué à 3000 fcfa par mois avec un impôt annuel qui varie entre 6 et 8000 voire 9000 fcfa. »... suite de l'article sur Autre presse
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