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Zaïna ou la femme vertueuse et digne qui fait la grandeur de Pascal Bodjona
Publié le lundi 28 mars 2016  |  Togo Online


© aLome.com par Parfait
Le Mouvement des Amis de Bodjona est surpris du retour de ce dernier en prison ce 21 - 08 - 2014.


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“Derrière tout grand homme se cache une femme vertueuse, celle dont la sainte Bible a fait cas entre ses lignes”. Cette parole est régulièrement citée dans les Eglises pour amener la gent féminine à faire valablement face au rôle d’épine dorsale d’un foyer et d’une famille épanouis. Difficile d’en trouver raison pour laquelle, la sagesse a écrit, « celui qui trouve une femme vertueuse, trouve le bonheur ».

Dans les milieux politiques, la femme vertueuse est une perle rare, une denrée dont la rareté est avérée et constitue la raison de l’échec de bon nombre d’entre ses hommes qui évoluent dans ce monde. Il suffit de prendre, sur ces dix dernières années, les puissants chefs d’Etat que certaines puissances ont connu et les scandales liées à l’échec de leur mandat, du au fait que leur foyer ait connu des difficultés conduisant généralement au divorce. On parlera alors des scandales sexuels qui ébranlent la plus part d’entre ces puissants hommes politiques et chefs d’Etat.


Les exemples, on en compte par plusieurs dizaines. Ces hommes d’Etats qui ont eu leur foyer instable ont vu leur pouvoir basculé. Certains avertis, si on peut le dire ainsi, ont malheureusement opté pour la vie de solitude, même s’ils changent les femmes comme une femme change ses dessous. Ce qui explique le comportement absurde de ces hommes qui ont choisi cette façon de vivre. Ils manquent de cohésion dans leur vie professionnelle et familiale, dépourvue de tout bon sens.

Au niveau de la gent féminine elle-même, nombreuses sont celle qui arrivent à concilier leur vie de couple à celle professionnelle. Si elles ne sont pas victimes de trop de complexe, elles manquent d’harmonie dans les gestes, actions, prises de décisions… Là aussi, les exemples sont palpables. On constate que la plus part d’entre ces genres de femmes s’en sortent avec des blessures de déception, évoluant en solitaire mais malheureusement parfois avec un, deux ou plusieurs enfants, ou nés d’un même homme, ou soit chaque enfant avec son père.


Tous ces exemples pour qualifier le genre de femme qui nous peignons ici, par sa qualité, sa capacité de femme vertueuse, sa loyauté, sa fidélité, sa bravoure, son courage, son pragmatisme, son amour pour son mari, ses enfants, sa famille et pour les hommes qui sont ses semblables.

Zaïna Bodjona, puis que c’est s’elle qu’il s’agit a preuve de toutes ces qualités, depuis les premières heures de sa vie de couple qui a bouclé 21 années, le 11 mars dernier. Ce personnage se sera illustré, pour ceux qui ne l’ont pas connu avant, le jour où la mésaventure de son mari, Pascal a commencé. Il était dans les mailles de la gendarmerie, dans une prétendue affaire dite d’escroquerie internationale, affaire dans laquelle il était cité au prime abord comme témoin et sous serment.
Les choses ont pris une vive allures, tel un chauffeur en panique face à un obstacle. Il appuie simplement à fond sur l’accélérateur et fonce droit dans le mur, avec tous les dégâts possibles, comme c’est le cas dans cette affaire sans tête ni queue.


Contrairement aux femmes qui auraient été emportées pour ne prendre que la clé des champs, Zaïna Bodjona a retroussé ses manches, a pris son bâton de pèlerin pour aller à la guerre contre cette affaire qui allait plonger sa famille dans l’abîme du désespoir. Elle força alors l’admiration. Très déterminée, ni chaud ni froid face aux yeux rouges des gendarmes, policiers et ou militaires qui faisaient les vas-et-viens, Zaïna démontrait à chaque occasion sa qualité de femme vertueuse, prête à tout pour empêcher sa famille de basculer.


Au four et au moulin, elle y était. De rendez-vous en rendez-vous par devant les juridictions du Togo, et celle de la CEDEAO, elle en était la pièce maîtresse. Elle n’hésitait pas à crier, lorsque le besoin se fait sentir pour manifester son ras-le-bol face au dérapage des agresseurs de son foyer harmonieux. Elle n’a jamais, comme toujours, à aucune présence devant le SEIGNEUR entre les mains de qui, Pascal confis son destin et son avenir. Elle y était nuit et jour. L’élargissement du combat au niveau de certaines personnes totalement inconnue à la famille Bodjona, peu importe le prix à payer, dépendait de la bravoure dont faisait montre cette dame au grand cœur que tout grand homme rêverait avoir.


525 jours durant, Zaïna a cru, elle a tout fait et le coup de siffler de la restauration finit par retentir. Pascal Akoussoulèlou Bodjona était libéré. Tout comme aux premières heures de cette nébuleuse affaire, Zaïna pris le devant pour aller accueillir son mari. Tout était dans la foulée, bien organisé par ses soins, pour que le retour à la maison de Pascal Bodjona, soit un jour mémorable, un jour de fête où amis, ennemis infiltrés, jaloux des acquis de la famille Bodjona… face preuve de présence effective pour constater les merveilles et la gloire du Seigneur. Que c’est fabuleux.

L’histoire qui vous ait compté ici n’est pas exhaustive mais souffrez qu’elle retrace le parcourt de combattant d’une femme vertueuse, qui se cache derrière le grand citoyen d’Etat, Pascal Akoussoulèlou Bodjona.

Il me souvient que, lorsque, tout comme les autres humains biens né et en pleine possession de leur capacité intellectuelle, j’atterris dans cette maison de Cacavéli pour constater de visu, le fruit de ce combat qui, à un moment donné, a failli prendre de l’eau, juste parce que certaines mauvaises langues ont jugé bon de nous intimider, menacer, calomnier…

Peine perdue, cela ne faisait que nous galvaniser et nous amène à chanter des louanges au tout puissant. J’étais pratiquement seul, commencèrent par arriver d’autres personnes qui venaient aussi souhaiter la bienvenue au grand citoyen d’Etat, Pascal Akoussoulèlou Bodjona. Nous étions nombreux, des femmes chantaient des louanges au Seigneur, certaines versaient les larmes, d’autres encore étaient ébahies, abasourdies. Elles encensaient leur légende, leur idole, la vertueuse Zaïna.

Je me suis réjouis de tout ce que j’ai vu le jour là, qui m’ont servi de leçons et qui me rassure que lorsque vous mener une vie descente sous les cieux, le paradis vous ai garanti par les hommes à qui vous avez fait du bien, beaucoup de bien.

Figurez vous que le grand citoyen d’Etat ne m’a nullement connu. Il se demandait peut-être qui est celui-ci. Je constatai cette réalité et je fis signe à un personne de son entourage qui m’était connu et je lui confis que le grand citoyen d’Etat ne me connaissait pas. Depuis sa cellule à la prison civile de Tsévié, il me connaissait par ma voix et il multipliait des salutations à mon endroit par le biais de ses proches. Il ne m’a jamais connu jusqu’à ce que ce dernier lui souffle dans les oreilles, «Papa, c’est…. ». Il sursauta, me regarda et m’appela par mon nom mais d’une façon artistique qui me rassure qu’il était réellement à l’écoute de tous les vents qui soufflaient et qui priaient pour sa libération.

Tout est l’œuvre de cette grande dame, Zaïna Bodjona. 21 années de vie de couple, c’est peu. Puisque vous le méritez au prix de vos efforts, que le Grand Dieu vous conduise sur les chemins de la gloire que les prédateurs ont tenté de brouiller à travers cette nébuleuse affaire. Dédicace spéciale donc à celle là qui mérite d’être appelé « femme ».
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