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Décentralisation : Faure GNASSINGBE explique les raisons du retard des élections locales aux chefs traditionnels
Publié le mardi 29 mars 2016  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Faure Gnassingbé, président de la République Togolaise


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Le Chef de l’Etat Faure GNASSINGBE a présidé mardi à la nouvelle présidence de Lomé, une rencontre avec les chefs traditionnels venus de toutes les régions du pays. Cette rencontre, a laissé entendre le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, s’inscrit dans le cadre des échanges périodiques de partage d’informations avec les forces vives du pays.

Le Président de la République a fait savoir au cours des échanges, les raisons qui expliquent le retard pris dans l’organisation des élections locales et promis que « désormais les choses iraient plus vite » pour faire face aux défis que pose le développement des localités à la base. Il a dit vouloir par cette rencontre, « montrer l’importance » qu’il accorde au sujet de la décentralisation qui, selon lui, est « revenu plusieurs fois dans les débats où les gens ont parlé d’élections locales, d’élections locales et d’élections locales ».

La feuille de route soumise au gouvernement par le comité technique mis en place en 2014, est en train d’être mise en œuvre, a-t-il laissé entendre. Mais, précise-t-il, elle ne saurait être appliquée sans prendre en compte l’avis des chefs traditionnels « puisque elle va beaucoup bouleverser les choses ».


Le Togo, d’après les explications du Président de la République, est resté en marge du processus de décentralisation entamé par plusieurs autres pays à cause de la crise sociopolitique qu’il a connue mais aussi, à cause de l’insuffisance des infrastructures dans les localités.

«Il n’y a pas vraiment de raisons de ne pas y aller. Il y a eu une hésitation de notre part parce que les gens estiment que les infrastructures ne sont pas à la hauteur mais s’il faut attendre de tout régler avant d’aller à ces élections locales, on ne les organisera jamais », a insisté le Chef de l’Etat.

L’autre raison de taille, a-t-il fait savoir, est relative aux querelles et multiples mésententes entre les villages, cantons et localités qui seront regroupés pour former les communes. « Tel canton ne veut pas être avec un autre ou tel autre veut être le chef-lieu. Mais l’objectif c’est d’améliorer les choses et j’appelle les chefs traditionnels à faire quelques sacrifices. Tout le monde ne sera pas satisfaits, d’autres seront satisfaits et d’autres seront déçus mais tout le monde y gagnera », a-t-il laissé entendre.
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