C’est l’une des grandes décisions prises au Conseil des ministres du 24 mars 2015. « Le troisième avant-projet de loi adopté par le conseil porte création de quatre (4) nouvelles préfectures au Togo. Il s’agit de la préfecture de Mô, de la préfecture d’Agoé-Nyivé, de la préfecture de l’Oti-Sud et de la préfecture de Naki-Est », mentionne le communiqué qui précise les motivations en ces termes : « La création de ces nouvelles préfectures se situe dans le prolongement des efforts que déploie le gouvernement pour améliorer l’organisation administrative du territoire national. L’objectif est de rapprocher constamment l’administration des administrés pour une meilleure qualité du service public. Il faut rappeler que le processus de décentralisation qui demeure l’une des préoccupations majeures du gouvernement suppose non seulement des collectivités territoriales fortes et opérationnelles, mais également des services déconcentrés de l’Etat également efficaces. En créant de nouvelles préfectures dans la phase actuelle de mise en œuvre de la décentralisation, le gouvernement se donne les moyens d’assurer un meilleur encadrement des collectivités locales pour leur permettre de réaliser pleinement leur potentiel économique ».
Les arguments avancés par le gouvernement pour justifier la création de ces nouvelles préfectures dont certaines ressemblent juste à un canton sont loin de convaincre le commun des Togolais. A l’analyse, on se rend compte que ce projet qui s’inscrit dans la logique de diviser pour régner est un danger pour la cohésion nationale. Faure Gnassingbé, dans sa logique suicidaire de conserver le pouvoir à tout prix, est en train de semer les germes d’une déflagration politique au relent ethnique dont le Togo se remettra difficilement. ... suite de l'article sur L'Alternative