En 2012 et 2013, les industries extractives n’ont pas acquitté toutes les taxes et tous les impôts auxquelles elles étaient soumises. Seule une trentaine d’entreprises est à jour.
C’est ce qu’indique la conciliation des rapports 2012 et 2013 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) réalisée par le cabinet britannique Moore Stephens.
Ces résultats ne sont pas étonnants car le Togo n'a adhéré à l'ITIE qu'en 2013.
Les résultats devraient être meilleurs pour 2014, estime Didier Kokou Agbemadon, le coordonnateur de l’ITIE-Togo, car le cadre réglementaire a été adapté afin d’offrir plus de souplesse et de rigueur concernant les déclarations fiscales.
Le rapport est en cours d’élaboration.
Moore Stephens a formulé un certain nombre de recommandations pour rendre la collecte de l’impôt plus efficace. Il propose, notamment, un respect de l’unicité budgétaire du pays, l’utilisation de quittances informatisées pour tous les paiements à l’OTR (Office togolais des recettes), l’élaboration de statistiques sur le secteur extractif et la publication des contrats miniers.
L’ITIE est une coalition composée de gouvernements, d'entreprises, de groupes issus de la société civile, d'investisseurs et d'organisations internationales.... suite de l'article sur Autre presse