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Economie africaine: y a-t-il une vie après le boom des matières premières?
Publié le lundi 4 avril 2016  |  Financial Afrik


© aLome.com par Parfait
Séance de questions orales autour du drame de WACEM, à Tabligbo
Lomé, le 22 octobre 2015. Parlement. Les ministres Bawara et Bidamon, épaulés par leur collègue Pius Agbetomey ont répondu à la question suivante de Jean Kissi : «Dans quelles conditions le drame de WACEM s’est-il produit, les mesures d’aide aux victimes, des éclaircissements sur le type de contrats liant l’Etat togolais et les industries minières… ».


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Adama Wade, envoyé spécial à Addis Abeba.

«Le temps est venu d’accélérer la transformation de l’Afrique. La croissance actuelle du continent, portée par les matières premières, ne crée pas assez d’emplois». Tels sont en substance les mots de Carlos Lopes, secrétaire général exécutif de la Commission de l’Union Africaine, le 4 avril 2016, à l’ouverture de la 9 ème réunion annuelle conjointe entre la Commission de l’Union Africaine et la Commission Economique Africaine.Cette rencontre qui réunit près d’une centaine de ministres des Économies, Finances, Budget, et Développement et un millier d’experts, de leaders d’opinions et de médias intervient dans une conjoncture assez particulière.

En effet, 42 des 46 classes de produits de base répertoriés par la banque mondiale affichaient leurs prix les plus bas depuis le début des années 80. Dans son ensemble, l’Afrique a enregistré le plus grand déficit de sa balance de paiement courant sur ces dix dernières années.
Dans le fond, l’impact de cette conjoncture est à relativiser, la plupart des économies africaines étant importatrices nettes de produits de base. L’augmentation du pouvoir d’achat sensé résulter de la baisse des produits pétroliers pourrait stimuler la consommation et la croissance dans certains pays.

Du point de vue macroéconomique, le continent présente aujourd’hui un ratio de dette sur PIB de 30% bien loin des pays développés. A titre d’exemple, le Japon est endetté à hauteur de 230% de son PIB.
Mais, en dépit de son profil mathématiquement peu endetté, l’Afrique, déjà sous pression sur ses réserves de change et sa balance de paiement courant, risque de subir les contraintes les plus fortes par rapport au rétrécissement du marché de la dette.

Ces contraintes extérieures devraient, comme le suggère la présidente de la Commission de l’Union Africaine, Dlimani Zuma, militer pour le parachèvement des institutions africaines dans le cadre de l’agenda 2063.

Un point de vue partagé par le premier ministre du Congo, Matata Ponyo, qui estime que l’Afrique est entrain de passer d’une économie de rente à une économie de production, produit de la transformation structurelle, de la combinaison des facteurs de production, de la formation du capital humain etc… «Dans ce cas, souligne M.Ponyo, l’économie n’est plus à la merci des cycles de matière première».
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