Lutte contre le terrorisme : Grande séance de sensibilisation à Lomé/Les femmes « Amazones de la République » s’insurgent contre l’extrémisme et la radicalisation
Publié le mercredi 6 avril 2016 | Le Combat du Peuple
Plusieurs femmes de Lomé et ses environs réunies au sein du mouvement « Amazones de la République", ont tenu le lundi 28 mars dernier à Lomé, un grand meeting de sensibilisation de masse autour du thème « Les femmes pour l’information, l’éducation et la sensibilisation contre l’extrémisme, la radicalisation et le terrorisme ».
Un an après sa création, la branche active de la Synergie d’Action pour l’Equité Genre dénommée « les Amazones de la République » a fait sienne les défis de la société togolaise notamment ceux auxquels sont confrontées les femmes. Elle a mené plusieurs actions pour les relever. Ce mouvement s’illustre depuis peu sur un terrain très peu abordé par les acteurs de la société civile notamment la sécurité.
C’est dans ce sillage qu’une rencontre a été organisée par les premiers responsables pour faire prendre conscience aux uns et aux autres de la réalité qu’est la menace djihadiste dans la sous-région ouest-africaine. L’ouverture de cette rencontre a été présidée par M. Stanislas BILEBA, représentant du Ministre de l’action sociale, de l’alphabétisation et de la promotion de la Femme. La rencontre vise notamment à informer les femmes ainsi que les populations de Lomé et de ses environs, sur le péril du terrorisme qui ne cesse de sévir dans le monde et surtout dans certains pays de la sous-région, puis échanger sur les voies et moyens à mettre en place afin de se mettre à l’abri de ce phénomène. Il s’agit aussi de trouver les voies et moyens pour faciliter la tâche aux forces de sécurité.
Selon Mme Rose KOUDJOUME, présidente du Mouvement des Amazones, le terrorisme est un fléau mondial qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Cette terreur qui était uniquement présente dans les pays européens et asiatiques, s’attaque désormais aux pays voisins, et ne cesse de grandir malgré les efforts des forces de l’ordre. « Nous nous sommes donc dits qu’il faut trouver d’autres alternatives. Et pour nous, la société civile doit prendre ses responsabilités.
Il faut agir autrement, afin de pouvoir aider les forces de sécurité », a-t-elle souligné. La présidente a demandé aux femmes amazones d’éduquer leurs fils et filles à l’amour du prochain, au respect de la loi et à dénoncer aux forces de l’ordre les premiers signes suspects. Selon elle, parallèlement, il faut faire autrement les choses en allant à la sensibilisation, l’éducation des jeunes qui sont les plus impliqués et également en sensibilisant les femmes qui sont plus méticuleuses sur les détails afin qu’elles puissent, au constat du moindre changement, dans la vie de leurs enfants et des étrangers dans leur quartier, porter l’information à qui de droit.
Il faut préciser que ce grand meeting a été marqué par un tournoi de football durant lequel neuf équipes féminines de divers quartiers de Lomé se sont affrontées. Le tournoi a pris fin par la rencontre entre les femmes de Vakpossito et celles de Logopé, battues aux tirs aux buts.... suite de l'article sur Le Combat du Peuple