Se sentant spoliées, les revendeuses du marché de Kpalimé à 120 km de Lomé opposent un refus catégorique au paiement d’un plafond de taxes de 1950F CFA mensuels initié par la délégation spéciale de la commune de Kpalimé.
Selon un reportage des confrères de Victoire Fm, l’ambiance n’est pas celle des grands jours dans la ville de Kpalimé. Tout part d’une précédente collecte d’une somme de 11 500F CFA par la délégation spéciale de ladite commune pour, dit-elle, financer le réaménagement du marché qui baigne dans une zone inondable. Six ans après, rien n’a été fait, les infrastructures du marché sont restées à l’Etat vétuste.
Puis, les mêmes responsables de la commune ont trouvé une astuce évaluant le total des taxes journalières mensuel à 1950 F CFA, sauf les dimanches. Les revendeuses auraient été associées aux discussions qui ont menées à cette décision, selon la délégation spéciale de la commune de Kpalimé.
Seulement, les femmes revendeuses marquent un refus catégorique face à cette taxation au plafond. "J’ai fait moi-même mes installations, y compris le branchement électrique. Je paie moi-même pour le recyclage des ordures, et j’ai engagé moi-même un agent de sécurité pour mes marchandises", a confié une revendeuse qui conclut tout logiquement : "à quoi servent les taxes que je paie à longueur de journées"?
Selon d’autres témoignages, le refus des femmes part aussi du fait qu’en admettant le plafond de 1950 F CFA par mois, elles sont contraintes de payer les taxes pour les jours où elles ne viennent pas au marché, précisément en cas de maladie ou d’indisponibilité quelconque de leur part.... suite de l'article sur Autre presse