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Franc CFA : 15 pays africains à l’heure du choix entre stabilité et liberté
Publié le dimanche 10 avril 2016  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Parfait
Signature d`un accord de coopération financière entre la République fédérale d`Allemagne et la République togolaise
Lomé, le 18 juin 2015. Immeuble CASEF, 7ème étage. Faisant suite aux négociations inter-gouvernementales germano-togolaises de 2014, un accord a été signé entre le Togo et l`Allemagne, pour un montant de 21,5 milliards de Fcfa, au titre de la coopération financière.


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Ce samedi à Yaoundé les argentiers des 15 pays africains qui ont en partage le franc CFA se sont réunis avec le ministre des finances français Michel Sapin. A l’ordre du jour, la situation des économies africaines, touchées par l’effondrement des cours des matières premières, qui enregistrent un déficit croissant des comptes courants et un endettement qui prend l’ascenceur.

Mais le sujet qui fait débat reste l’avenir du franc CFA, autrefois « franc des Colonies françaises d’Afrique », créé en 1945, devenu aujourd’hui « franc de la Communauté financière africaine ».

Ses partisans soulignent que le taux de change fixe lié l’euro, ainsi que la garantie de la France, confèrent aux économies CFA une stabilité profitable. C’est par exemple d’avis de Lionel Zinsou, président d’Africa France et ex-Premier ministre du Bénin : « Le franc CFA est une monnaie d’intégration » estime-t-il, jugeant cet atout « très important pour développer des grands marchés intérieurs ».

Les détracteurs de la monnaie franco-africaine dénoncent le coût exorbitant de cette tutelle qui exige un dépôt de garantie en France correspondant à 50% des réserves de change des 15 pays CFA, ce qui représentait, en 2015, la somme de 14 milliards d’euros. Ils déplorent également que, de fait, des pays africains soient contraints d’adopter la politique monétaire de l’euro, qui n’est pas toujours conforme à leurs intérêts.

A ce titre, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby, déclarait pour les 55 ans de l’indépendance de son pays : « Cette monnaie, elle est africaine. Il faut maintenant que, réellement, dans les faits, cette monnaie soit la nôtre. (…) Il y a des clauses qui sont dépassées. Il faudra les revoir dans l’intérêt de l’Afrique et dans l’intérêt aussi de la France. Ces clauses tirent l’économie de l’Afrique vers le bas.».
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