Vincent Bolloré, le milliardaire français à la tête d’une multinationale qui contrôle presque la quasi-totalité des ports de l’Afrique de l’ouest francophone, est dans la tourmente. Il fait l'objet d'une enquête sur les concessions des ports de Conakry et de Lomé au groupe. Une affaire qui fait resurgir les conditions rocambolesques dans lesquelles la société manutentionnaire Progosa du franco-espagnol Jacques Dupuydauby a quitté le Togo.
A l’approche de la présidentielle de 2010, la côte togolaise a été l’objet d’un enjeu électoral. Le Port autonome de Lomé (PAL) a été le cadre d’un tiraillement entre deux français. Il s’agit de Jacques Dupuydauby qui avec sa société Progosa, détenait la manutention au PAL et Vincent Bolloré à la tête d’un groupe éponyme et qui lorgne cette activité très lucrative.
La bataille a tourné à l’avantage du dernier qui s’est appuyé sur son ami Nicolas Sarkozy qui était le président de la République française à l’époque. Il aurait fait pression sur Faure Gnassingbé de faire en sorte que son « argentier » et ami Vincent Bolloré ait le contrôle de la manutention au Port autonome de Lomé. ... suite de l'article sur Autre presse