Le Parti des Togolais d’Alberto Olympio ne veut pas rester en marge du processus de décentralisation et de l’organisation des élections locales mis en marche par le gouvernement togolais depuis quelque semaine déjà.
Malgré que le comité technique mis en place par le pouvoir pour conduire le processus n’ait pas encore tendu la main aux partis politiques de l’opposition pour les associer à la démarche de décentralisation et des élections locales et contrairement à certains partis politiques de l’opposition qui dénoncent l’organisation unilatérale de ce processus, le Parti des Togolais de son côté veut apporter de l’eau au moulin du gouvernement.
Pour le Directeur de Cabinet dudit parti Nathaniel Olympio, l’actuel gouvernement togolais est en apprentissage du processus de décentralisation et des élections locales étant donné que les dernières élections locales au Togo date de 1987.
«Il y a beaucoup de choses à prendre en considération dans ce processus. Ce ne sont pas des concepts que tout le monde assimile et maîtrise. D’abord, il faut passer à la décentralisation des pouvoirs, c’est-à-dire les pouvoirs qui sont consacrés au niveau central soient transférés au niveau local », a-t-il expliqué avant de suggérer que.
«Le gouvernement doit proposer quels sont les pouvoirs centraux qui aujourd’hui, peuvent être délégué aux collectivités territoriales avant de procéder à la déconcentration proprement dite, c’est-à-dire la représentation de l’Etat de manière à être plus proche des populations».
A en croire M. Nathaniel Olympio, il souhaite voir à l’issue des élections locales, des gouverneurs élus car selon lui, jusque-là, le Togo n’a connu que des préfets.
«Ce sont des étapes à vulgariser pour que les citoyens sachent la configuration dans laquelle les communes, les collectivités seront dirigées », a-t-il proposé.
Le Directeur de Cabinet de Parti des Togolais n’a pas manqué de revenir sur la question du fichier électoral, qui selon son parti, n’est toujours pas fiable malgré le travail que l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) est venu faire en 2015 sur ce fichier. et également la question de l’état civil des populations.